J'avais bien du mal à le croire. Tout cela n'était que des suppositions. Comment pourrait-on inverser la donne ? Ces années de vie si précieuses pouvait-elle vraiment être récupéré ? Toute ces questions se bousculaient dans ma tête. Mercredi s'emballait un peu trop vite à mon goût, il y avait encore cinq minutes de ça il tremblait à l'idée de croisé le comte et maintenant il rêvait de l'affronter !
- Et si ça ne fonctionne pas ? Demandais-je plus que douteuse.
- Ce grimoire est bourré d'incantation en tout genre, alors il doit bien en avoir une qui fonctionnera ! J'ai étudié ce bouquin des nuits entières et crois moi il contient toutes les réponses !
- Et comment tu vas savoir laquelle lire ! Désolé mais c'est bien trop flou !
- Je sais que ça ne va pas te plaire Ambre mais tu devrais peut-être rendre visite à Alice, à la base c'est elle qui t'a demandé de nous réunir et à mon avis, il y a bien une raison de cela ! Proposa Olympe
- C'est qui Alice ? Demanda Isabella de nouveau paumée.
Il y avait encore beaucoup de choses qu'elle ignorait. Je m'en voulais de l'avoir embarqué dans cette histoire. Je me sentirais plus rassuré vendredi quand sa tante la ramènerait en sécurité.
Je pris les conseils d'Olympe à la lettre et partit de ce pas rendre visite à Alice. Isabella avait insisté pour m'accompagner, d'un côté sa me rassurait, l'idée de me balader seule dans les couloirs me terrifiait.
Arriver devant le miroir, je plaquai ma main contre la surface lisse et glacial sous l'œil interrogé d'Isabella.
Une lumière éblouissante jaillit et m'aspira dans l'espace-temps. Isabella me suivit de peu, en arrivant, elle avait l'air fasciner par la beauté des lieux qui l'entouraient.
Alice dormait, recroquevillé sur un fauteuil en velours rouge. Elle portait une robe de chambre en soie blanche, ses cheveux dorés lui retombait sur les épaules.
- Alice ! Debout !
Celle-ci sursauta, elle se frotta les yeux encore embuée par le sommeil.
- Ambre, que me vaut cette venue ?
Alice avait des cernes énormes et le teint livide. Elle n'avait pas l'air en grande forme, elle semblait épuisée.
- Tu ne l'as pas vu dans l'avenir ? Mais où est donc passé ta boule de cristal ? Ironisais-je avec un peu de mépris.
- Je ne choisis pas mes visions. Je suis heureuse que tu es sauvé Tim et retrouvé Abel. D'ailleurs qui est la jeune fille qui t'accompagne ?
- Je te présente Isabella Ohara. Mais qui est Abel ?
- Ohara comme Aurore Ohara ?
- Oui elle est ma tante ! Répondis timidement l'intéressé.
- Donc qui est Abel ? Insistais-je, énervé.
Alice se leva et étira ses bras. Elle prépara du thé, se servir une tasse fumante puis bu une gorgée.
- Abel est le garçon qui a guérit Tim, le garçon que tu as trouvé au fond du puit.
- Ah tu parles de Mercredi !
- Quel étrange surnom ! Mais je suppose que tu n'es pas venue me rendre visite juste pour me dire bonjour ?
- Non en effet ! J'ai déjà regroupé quatre d'entre vous qu'elle la suite ?
Alice rempli deux tasses de thé fumant et nous les tendit. Elle nous demanda de nous installer dans le petit salon.
- Il te manque une dernière personne, la plus difficile de toute à trouver, jusqu'à aujourd'hui personne n'a réussi cet exploit ! Trouve cette personne et nous discuterons de la suite.
Elle but une gorgée de thé avec un air satisfait.
- Il y a une pleine lune vendredi, je dois connaître la suite !
Elle me lança un regard glacial.
- Tu es bien impatiente !
- Alice ! J'ai besoin de réponse, nous avons tous besoin de réponse ! Arrête de nous balader et dit nous la vérité !
Alice soupira et bue une autre gorgé de thé sucré. Isabella ne savait plus où donner de la tête entre nous deux.
- Il est vrai que l'on peut inverser le sort, c'est bien ça que tu voulais savoir !? En effet comme tu l'as dit il faut l'énergie d'une pleine lune. Ce soir-là, tu devras tous nous réunir dans le temple que tu as déjà visité contre mon interdiction. Je suis l'originelle, la première, alors tu devras placer le miroir au centre de la grande salle, les quatre autre devra rester autour. Les reflets de la lune se réfléchiront sur la surface brillante du miroir. Je m'occuperais du reste, tout ce que tu dois faire c'est de nous réunir. La théorie est évidente, la pratique s'avère bien plus difficile !
Elle me regarda un instant puis,
- Si tu fais les bons choix tu réussiras dans le cas contraire...
Elle avait désormais une expression grave sur le visage. Elle avait vu quelque chose mais quoi ? Je mettrais ma main à couper que ça me concernait.
- Un problème ? Demandais-je en me levant, m'apprêtant à partir.
- Le comte sera de la partie, réussi là où tous ont échoués, c'est tous ce que je peux te dire !
Alice et ses grands mystères, si seulement elle était aussi cash qu'Olympe tous serait beaucoup plus simple.
Nous quittions Alice avec cet fois quelques réponses choses qui était bien rare avec elle.
De retour à la bibliothèque, Mercredi enfin Abel, je ne savais plus comment l'appelé, avait regagné son espace-temps. Nous débriefions des nouvelles avec Olympe, celle-ci avait l'air réjouit.
Nous la laissions avec Tim qui dormait encore, il avait besoin de beaucoup de repos pour se remettre de cette épreuve. Comme avait pu le mentionné Mercredi, les blessures psychologiques sont parfois plus dures à guérir que les blessures physiques.
Suite au couvre-feu toutes les lumières du couloir étaient éteintes. Nous avancions en catimini, au tournant je vis quelques choses brillés.
Je reculai en tirant Isabella avec moi, et lui plaquai la main sur la bouche pour éviter qu'elle ne cri.
- Écoute-moi, retourne à la bibliothèque avec les autres et ne te retourne surtout pas ! Lilith nous attend devant la porte !
- Mais et toi...
- File, dépêche-toi ! Allez, elle va finir par nous voir sinon, vas-y !
Avec mon insistance, elle finit par partir. Je pris mon courage à deux mains et m'avançais dans le couloir.
- Tu en as mis du temps, Ambre ! Pesta Lilith en me voyant arrivé.
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Le Manoir
ParanormalAmbre Meyer, 17 ans, vit depuis toujours dans les banlieues de la capital. Ses parents s'inquiétant de ses fréquentations, ne trouvent pas d'autre solution que de l'envoyer dans un pensionnait très éloigner de chez eux. En découvrant le pensionnat...