Le Manoir

Chapitre 24

Isabella était restée dormir, elle avait à peine prononcé un mot depuis hier. De mon côté, je me baladais avec Tim dans la forêt. Quelques rayons de soleil émergeaient des épais nuages. Une chose rare par ici.

Tim, me fis un petit cours sur les plantes comestibles ou à vertus pharmaceutique. Il avait l'air passionné. Sans dire un mot, il passa une magnifique fleur blanche derrière mon oreille. Je le remerciai avec un sourire.

Je sentis quelques choses vibrer dans ma poche, j'avais complètement oublié le portable d'Isabella. Je le sortis de ma poche et hésitais avant de répondre.

- Halo ?

- Ambre, c'est bien ça ?

Tim me regardait avec un air interrogateur.

- Oui

- J'ai un peu de temps libre, si tu veux parler. Mais juste avant j'aimerais savoir si Isabella est au courant de cette histoire ?

J'activais le mode hautparleur de l'appareil pour que Tim puisse entende.

- Isabella ne sait même pas que nous avons son portable.

- Je vois c'est mieux ainsi !

Tim posa la première question.

- Que savez-vous sur Alice ?

- Tim je suppose ? Je l'ai rencontré sûrement de la même façon que vous, par hasard ! En avez-vous rencontré d'autre ?

- Oui, deux !

- Je vois, alors il n'est pas trop tard, arrêter vos recherches c'est un conseil. Contrairement à ce que vous pouvez penser ou vous a dit Alice, le futur est modifiable, c'est à vous de faire le bon choix. Ne fait pas les mêmes erreurs qu'Alice.

Tim saisissait le portable avec colère.

- Je ne comprends pas ce que vous dite ! Alice a besoin d'aide et c'est notre devoir de l'aider !

- Ce n'est pas à toi de le faire ! Tim je ne sais pas ce qu'elle t'a promis Alice mais ce n'est pas ta bataille, ni la tienne Ambre !

- Elle ne m'a rien promis, c'est juste que...

- Je vois, Alice est une belle fille c'est normal pour un jeune homme bourré d'hormones de tomber sous le charme !

Tim devint rouge pivoine, il me rendit le portable comme si celui-ci était bouillant.

- Et si je ne fais pas machine arrière ?

- C'est ton avenir à toi de choisir, mais si tu veux revoir ta famille et tes amis un jour, je te conseil d'oublier cette possibilité.

- Avant que vous raccrochiez, je peux vous demandez quelques choses ?

- Je t'écoute.

- Accorder votre week-end à Isabella, elle est dévastée de savoir qu'elle ne rentre pas la semaine prochaine !

Sur cette dernière phrase je raccrochais.

Tim ne c'était pas calmer. Il ronchonnait sur le chemin. La bonne humeur n'était pas de la partie. Cependant nous n'oublions pas ce pourquoi nous étions ici. Nous cherchions toute chose étrange qui ressemblerait à un cercle blanc. La canopée des arbres empêcher la lumière de pénétrer en son centre. Le sol était presque stérile, seule la mauvaise herbe y poussait.

Nous nous engouffrions dans une partie de la forêt que je ne connaissais pas. Encore plus sombre et terrifiante.

Tim qui n'avait pas dit un mot depuis l'appel, il pila net devant moi.