Cette révélation eu le choc d'une massue sur moi. Ma vision se troublait, tout mon corps entier tremblait, tout autour s'ébranla. Qui était véritablement Alice ? Était-elle si bien vaillante qu'elle le faisait croire ? Ou était-elle une alliée du comte en quête de lui trouver de nouveau casse-croûte ?
Toute mes pensées s'embrouillaient dans ma, pour ne former qu'une immonde bouillie d'incertitude. Je fus soudain prise de haut le cœur. C'était tout sur quoi j'avais cru jusqu'à la qui s'écroulait.
Léandre rampa vers moi. Le grimoire qu'il avait dans la main se mit en lévitation juste en face de moi.
- Désolé d'avoir été si brutal mais tu avais le droit de connaître la vérité !
Je récupérais le grimoire et le serrai contre moi. Il était désormais ma seule source de réponse.
- Alors, il n'y a aucun moyen de vous sortir de là ? Bredouilla Tim lui aussi choqué.
- Il n'y a sûrement un mais je ne le connais pas...
- Alice nous a dit...
- Nous ne pouvons plus faire confiance à Alice, elle nous manipule depuis le début ! Le coupais je d'une voix teintée de haine.
- On est sûr de rien ! Je pense qu'elle est honnête !
Léandre le regarda de bas en haut.
- Tu n'es pas comme nous, tu ne peux pas comprendre !
- Il y a un truc que je ne comprends pas si Alice nous manipule pourquoi veut-elle que je vous réunisse tous ? Demandais-je complètement perdu.
Léandre mit quelques minutes avant de répondre.
- Elle veut peut-être nous réunir pour que le comte puise les dernières énergies qu'il nous reste et ainsi volé nos pouvoir.
- Dans ce cas elle aussi serait vidé de son énergie vital, ça ne tient pas debout !
- Oh que ci au contraire, Alice est la seule à ne pouvoir sortir de son espace-temps !
- Arrêter ! Vous racontez vraiment n'importe quoi ! Alice est de notre côté ! S'énervait Tim qui d'habitude était si calme.
Léandre leva une main et Tim se mis à léviter à une dizaine de m'être. Un rictus féroce c'était fermé sur son visage.
- Léandre ! Laisse-le ! Il a peut-être raison, on ne sait pas grand-chose sur Alice après tout !
Il le laissa chuter, et l'arrêta à quelques centimètres du sol. Puis le lâcha pour de bon.
- Il y a peut-être un moyen de savoir ce qu'elle côté elle est.
- Comment ?
- Il y a une quinzaine d'années, Alice a trouvé une nouvelle proie, sauf que nous sommes toujours cinq elle ne sait pas fait prendre par le comte, et à même quitter l'établissement. Elle en sait peut-être beaucoup sur nous et Alice. C'est peut-être ce qu'il l'a poussé à partir.
- Comment est-ce que tu sais tout ça, je croyais que n'était jamais sorti d'ici, grognait Tim.
- Nous ressentons ses choses-là, à chaque qu'un nouvel élu apparaît dans le périmètre nous ressentons comme un frisson.
Tim leva les yeux au ciel.
- Ah oui et pourquoi tu nous a attaqué alors ? Et comment s'appelle la fille dont tu parles ?
- Je t'ai tout de suite reconnu Ambre, mais toi tu me semblais louche. Et pour la fille j'en ai aucune idée je ne l'ai jamais rencontré ! Olympe sera peut-être elle !
- OK si tu n'as rien de plus à nous apprendre nous avons rien à faire ici ! S'énervait Tim.
Il se tourna vers moi comme pour attendre une réponse.
- C'est vrai qu'on devrait partir la remontée va être longue. Je suis contente de t'avoir rencontré Léandre.
- Moi aussi, j'espère qu'on se reverra !
J'acquiesçais pendant que Tim soufflait bruyamment. Nous traversions le mur de brouillard avec quelques secondes d'intervalles. La douleur fut à peine présente, beaucoup plus supportable.
Sans dire un mot Tim s'élança vers l'ascension du gouffre. J'allumais une bougie pour voir plus clair, l'obscurité était pesante. J'avais l'impression qu'un monstre baveux au griffe immense m'attendait à chaque petit renfoncement dans la paroi. Des petites pierres dévalaient la pente de plus en plus rapidement créant de petite avalanche. J'avais beau lever la tête je ne voyais pas le moindre rayon de lumière, tout n'était que ténèbres. Une pensée noire me traversa l'esprit, et si nous étions perdus ? Je commençais à paniquer et rattrapa l'écart formé entre moi et Tim.
Celui-ci s'arrêta pour faire une pause, il me tendit une bouteille d'eau que j'acceptais avec joie.
- Tu ne crois pas vraiment Léandre, hein ?
- Je veux rencontrer la femme dont il a parlé, je veux me faire mon propre avis.
Il récupéra la bouteille d'eau et la fourra dans son sac avant de repartir aussi tôt. Le sentier grimpait de plus en plus. Mes jambes devenaient de la bouillit et ma cheville avait doublé de volume. Il nous fallut plus d'un quart d'heure de plus pour rejoindre la sortit du gouffre. Le soleil s'était couché depuis longtemps et avait fait place à l'astre lunaire et aux étoiles qui brillaient de mille feux.
- Olympe tu es encore là ?
- Bien sûr ! J'avais dit que je vous attendrais ! Alors, c'était qui ?
Tim m'attrapa par le poigné et me tira vers la forêt.
- Personne ! Juste un taré qui accuse Alice de chose insensé !
- C'était Léandre ! Il a parlé d'une fille qui est surement venue te voir il y a une quinzaine d'années, ça te dit quelques choses ? Demandais-je en haussant le ton pour que Tim se taise.
- Léandre comment va-t-il ? Que lui est-il arrivée exactement ? Oui, c'est vrai, il y avait cette fille qu'Alice m'a envoyé, je ne l'ai vu que deux fois mais je ne sais pas ce qu'elle est devenue. Elle ne fait pas partie des nôtres en tout cas.
- Disons que Léandre n'est pas aux meilleures de sa forme, tu as le nom de cette fille ?
Olympe soupira d'inquiétude en entendant des nouvelles de son ami. Elle mit quelque minute avant de répondre.
- Oui, elle s'appelait...Aurore...Aurore Ohara ! Oui c'est ça Ohara !
Ohara comme le nom de famille d'Isabella, peut être sa tante ! Je devais mettre cette histoire au clair !
Nous rentrons dans le manoir en catimini. Nous n'avions aucune idée de l'heure qu'il était toutes les horloges étaient défectueuse. Tim entra sans embuche dans sa chambre, la mienne se trouvait deux couloirs plus loin. Olga devait dormir, elle ne verrait surement pas ma venue.
Une silhouette se tenait devant ma porte deux billes orangé brillaient dans l'obscurité. Il était trop tard pour faire machine arrière. Le comte m'attendait devant la porte, un rictus sadique déformant son visage.
- Un élève m'a prévenu de ton absence ! Trainé seule dans la forêt n'est pas vraiment tolérer pendant le couvre feux !
Nathan pestait je intérieurement ! Le comte me saisissait par le bras me trainant dans le couloir.
- Crois-moi, tu vas regretter de m'avoir désobéi !
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Le Manoir
ParanormalAmbre Meyer, 17 ans, vit depuis toujours dans les banlieues de la capital. Ses parents s'inquiétant de ses fréquentations, ne trouvent pas d'autre solution que de l'envoyer dans un pensionnait très éloigner de chez eux. En découvrant le pensionnat...