Chapitre 15

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La lumière était d'un bleu si pur qu'elle nous éblouissait. Nous marchions prudemment en direction de cette lueur fantomatique. La lumière provenait d'un enfoncement dans la roche. Elle était si vive qu'il était impossible de voir ce qu'il se trouvait derrière. Nous nous trouvions devant un épais brouillard bleu.

- À trois on traverse !

Un...

Deux...

Trois...

Je pris mon courage à deux mains et avançait d'un pas. Je sentis cette même impression que lorsque je traverse le miroir d'Alice.

Choc du froid

Traumatisme du chaud

Mais cette fois ci je me retrouvais bien éveillé l'autre côté. Tim déboula quelques secondes à peine à près moi dans un halo lumineux.

Nous avions atterri dans une immense caverne de quinze mètres sous plafond. À notre gauche, un mur végétal recouvrait chaque centimètre de la roche. Des meubles, comme une table était et des chaises était formé dans de la roche noir. Au fond de la caverne Une petite source d'eau d'où luisait cette impressionnante couleur bleu. La salle était éblouie de lumière. Et là dans un coin, un garçon recroquevillé sur lui-même terrorisé.

- Hey n'est pas peur, on ne te veut aucun mal juste t'aider ! Disais-je d'une voix douce.

- Vous, n'approchez pas ! Vous venez de la part du comte c'est ça !

Je m'avançais de quelques pas mais Tim me retint par le poignet.

- Non on vient de la part d'Alice et d'Olympe.

- Vous mentez !

Le sol s'est soudain dérobé sous nos pieds. On volait ! Le garçon avait une main tendue devant lui.

- Ne bouger pas où je vous balance contre la roche !

- Ok, ok. J'ai quelques choses qui peut prouver que je suis de ton côté. Regarde dans mon sac, Léandre c'est ça ?

- Comment est-ce que tu connais mon nom ?!

Mon sac se détacha de mes épaules et vola en direction de Léandre. La fermeture éclair s'ouvrit toute seule. Léandre avait toujours une main en l'air. Les affaires qu'il contenait se mirent en apesanteur.

- Le livre d'Olympe...

Il attrapa le grimoire avant de nous faire redescendre sur le sol ferme. Il s'approcha de nous en rampant, ses jambes étaient inertes. Je pus distinguer son visage frêle et maigre, il avait à peu près notre âge, mais la peur contenue dans son regard le rendait vulnérables et le rajeunissait de quelques années.

- Tu ne peux pas marché ? Demanda Tim sans aucune délicatesse.

- Non... répondit Léandre d'une voix presque inaudible, mais qui êtes-vous ?

- Oh excuse nous, on ne s'est même pas présenté ! Moi c'est Ambre et à côté de moi c'est Tim.

- Ça fait si longtemps que je n'ai pas eu de compagnie, son devais faire plus d'une trentaine d'années au moins.

Puis prit de sanglot, il ajouta :

- Mes parents me manquent tellement...

Des larmes perlaient le long de ses joues creuse.

- On peut t'aider tu sais !

- Comment ?! Laisse-moi deviner, tu es l'élu et Alice ta demander de l'aider. Moi aussi je l'étais autrefois !

- Oui mais...

- Elle t'a aussi dit que tu étais spécial et que tu n'avais pas de fin ?

Il ne me laissa pas le temps de répondre.

- Sais-tu au moins ce que cela veut dire ?

- Non mais je...

- Je vais te l'expliquer, la fin représente la mort, ors le comte n'a pas fin et nous non plus. Tous ce que ça veut dire c'est que tu vas finir comme nous ! Il va te tuer et se servir de ton énergie ! 

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