Bonus n'9 : Les moires (OC)

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Dans l'analyse numéro 27, je vous avez parler de mon histoire sur un meurtrier qui s'appelle "les moires". Je vous avais demandé si vous vouliez la lire, vous avez tous été très enthousiastes.
J'ai juste deux/trois choses à dire.
~ De base, elles sont censées être des filles (pour correspondre aux moires.) Mais finalement, les moires seront des hommes.
~ Ethan n'est pas multi-personnalité. Il est un réceptacle.
~ Cette histoire a été écrit rapidement entre mes cours, ne vous étonnez pas s'il n'est pas top.


Il y avait cet homme, allongée au fond de ce bassin, remontant doucement. Ses poumons pleins d'air, les yeux fermés, il se demandais comment il était arrivée là.
Il avait fait un pari avec ses amis.
Un stupide pari qu'il avait encore perdu. Il les perdait tous. Il ne faisait d'ailleurs aucun effort pour les gagner.
Les paris faisaient bouger son quotidien et ceux de ses deux amis depuis près de quatre ans. Au début, il les gagnait tous, mais ses amis, en tant que mauvais perdants, menaçaient de ne plus lui parler si il "trichait encore".
Depuis, il n'avait plus gagner un seul pari, et ses amis avaient accepté de rester avec lui.

Julien, le plus vieux, était un beau garçon aux longs cheveux bruns lui allant à merveille et de beaux yeux noisettes. Quentin, le plus grand, avait, quant à lui, des cheveux blonds coupés très court, et ses yeux étaient ambrés, des yeux de loup. Et il y avait Ethan, le plus calme des trois, qui avait des cheveux roux toujours en bataille, et des yeux verts clairs, presque bleus.
Les trois avaient un caractère semblable, c'est sûrement pour cela qu'ils se supportaient depuis si longtemps.

Chacun de leurs paris étaient toujours plus stupides, allant d'un simple baiser avec quelqu'un qu'ils détestaient à sauter du haut du pont près de l'université, qui, bien que bas, pouvait être plutôt dangereux, à cause de la profondeur et du courant de la rivière.

Ils se fichaient de cette réputation d'idiots inconscients qu'ils se créaient, du moment que leur quotidien ne ressemblait pas à celui d'étudiantes comme les autres.

Le pari qui l'avait conduit à plonger dans ce bassin était de toucher le cul de dix filles (ses amis aimaient les femmes, peut-être un peu trop.), mais il s'était arrêté à cinq, après s'être faite giflé et -faillit se faire- émasculer par quatre d'entre elles, la dernière étant sa petite amie de longue date, qui n'avait donc rien dit.
Ses amis avaient prit plaisir à lui trouver un gage.
Quand il remonta enfin à la surface, allongée sur le dos, les cris et les rires de ses amis atteignirent ses oreilles, le faisant sourire. Il leva une main pour les saluer, et sentit des gouttes tomber sur son visage et ses bras dénudés. Le soleil laissa place à de gros nuages gris, et Ethan se dépêcha de sortir de l'eau. Aussi vite, il rentra à son appartement, quittant ses deux amis qui rentraient de leur côté, profitant de l'absence de ses parents pour effacer toute trace de son plongeon. Pendant qu'il prenait sa douche, il entendait son téléphone vibrer. Il reçut au moins trois appels et deux message en cinq minutes, mais, mettant ça sur le dos de la fierté de ses amis pour cette nouvelle victoire, il avait estimé que ça n'était que des photos et des appels pour le narguer, puisque les cinq dernières minutes de sa douche, son téléphone ne sonna plus.
Il regretta aussitôt quand elle lu le messages provenant de Julien, en sortant de la douche.

Ethan, viens vite s'il te plaît, on est suivit, dans le boulevard... Je l'avais remarqué devant chez toi, mais je pensais qu'il n'habitait pas loin, mais il ne nous lâche plus... Réponds vite !

Inquiet, il se rhabilla et mit ses chaussures, prête à rejoindre ses amis, et écouta les messages vocals qu'il avait reçu et entendit la voix véritablement terrifiée de son ami.

- Ethan, viens vite... On est suivit par un type chelou, il nous a pas lâché du regard depuis qu'on ta laissé chez toi, et il a une arme !

Il venait de quitter son appartement. Il courrait dans les rues en direction du boulevard indiqué par Julien, écoutant le second message.

Grand Manitou Vs Les ClichésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant