Hello !
On se retrouve aujourd'hui pour un petit bonus un peu différent des autres car là où j'étais l'auteure de chacun d'entre eux, ici il s'agit d'une amie qui tenait à avoir des avis extérieurs sur une de ses histoires, mais comme elle n'a pas de livre à l'heure actuelle, je lui ai proposé de le poster ici afin qu'elle puisse avoir un avis objectif de son oeuvre.
Donc c'est avec l'accord de Hanabi156 que je poste son histoire.
~Je vous demanderais de rester poli et aimable en donnant votre avis, même si elle ne vous plaît pas.~
Sanasa, le soldat souriant.
« Il était une fois, La légende de Sanasa. On raconte qu'un 24 décembre soir, alors que la ville célébrait joyeusement Noël, alors que les rues étaient éclairées par les innombrables guirlandes décoratives au couleur de la fête, alors que chaque magasin avait fermé plutôt afin de passer le réveillon en famille, était né Sanasa.
Mais qui est Sanasa ? Qui est ce petit soldat de 30 cm habillé de l'uniforme de la garde Anglaise ? Qui est ce jouet pouvant effectuer quelques pas lorsqu'on remontait sa clé ? Qui est cette poupée à qui un visage ravi avait été gravé à jamais ?
Sanasa, le soldat de bois.Le soir de Noël, alors que Thomas et sa famille étaient réunis devant le sapin, le jeune garçon avait remarqué un paquet enveloppé de papier doré, entouré d'un ruban rouge sang. Le paquet, bien que simplet, avait grandement attiré le jeune garçon, qui s'était déjà jeté dessus.
Personne ne s'inquiétait de la provenance du paquet, se disant sûrement qu'il avait été offert par une des personnes présente dans la pièce. Tous, avaient le regard rivé sur le garçon qui avait déjà ouvert le paquet.De la boîte, il extirpa un soldat de bois, vêtu exactement comme les gardes anglais, tenant un fusil dans sa main, un casque noir sur la tête. Mais ce qui attira le regard du garçon était son visage. Des yeux et une bouches étaient peint à la peinture brune donnant une allure souriante au soldat, rien de spéciale à vrai dire. Mais le visage était intact, comme neuf tandis que le reste du soldat parfaisait vieux et légèrement délabré. Mais cela ne dérangeait aucunement le gamin, qui souriait de toutes ses dents blanches. Le reste de la soirée s'était passé sans encombres.
Le garçon n'avait pas lâché d'un semelle le soldat, ne cessant de remonter sa clé pour le voir effectuer des pas.Quelques années passèrent, Thomas avait grandi. Il était allé au collège, puis au lycée. Il avait changé, beaucoup changé, mais malgré tous, ce petit soldat de bois était toujours à sa place, sur le bureau du jeune homme.
Le temps avait usé le jouet, emportant avec lui tous le charme qu'il lui restait. Ses vêtements peint sur son corps de bois s'étaient effacés, ne lui laissant que quelques traces de rouge et de bleu. Un des pieds ne s'activait plus correctement, mais il ne marchait plus depuis que Thomas avait perdu la clé. Le fusil ne tenait plus en place, désormais collé à la main du soldat afin de le maintenir. Le chapeau qui l'accompagnait était désormais quelques part au fond d'une poubelle, ou sans doute en chemin vers la décharge. Seul le visage souriant du soldat était resté intact. Pas même une égratignure. Même si au fil du temps, le sourire du soldat devenait plus qu'effrayant.
Mais ce n'est pas pour autant que Thomas allait le jeter. Il voulait à tous prit garder le jouet qui avait bercé une partie de son enfance.
Alors il restait là, sur le bureau du jeune homme bientôt adulte, sans jamais rien faire, sans jamais cesser de sourire.Le soir de Noël de l'année des dix-huit ans de Thomas, toute sa famille était de nouveau réunie. Tous le monde passait une excellente soirée, et Thomas avait reçu de nouveau cadeaux.
Les différents cousins de Thomas possédant déjà des enfants discutait avec lui, tandis que leur enfants jouaient dans toutes la maison.
À minuit pile, on entendit le fracas d'un objet s'étant brisé, provenant de la chambre de Thomas. Ce dernière accouru vers sa celle-ci pour y voir une jeune fille à peine plus grande que trois pommes, la tête baissée vers le soldat de bois, désormais au sol.
Quelle fu la tristesse de Thomas en apercevant son précieux jouet brisé en mille morceaux.
Contraint de devoir le jeter, il ramassa les morceaux et les déposa dans un sac transparents. En route vers la poubelle, il mâchait doucement dans le noir de la nuit. En jetant le sachet dans la poubelle, il aurait juré apercevoir le soldat lui sourire.
De retour chez lui, il passa un réveillon simple et oublia totalement la perte de tout à l'heure.
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Grand Manitou Vs Les Clichés
RandomLes clichés sont ultra-populaire, et me dites pas le contraire, vu comment les bad-boys, les sociopathes amoureux et les gentilles creepypastas sont appréciés ! Seulement, ils cachent de leur grande ombre les bonnes histoires ORIGINALES et RECHERCHÉ...