A. 29 : L'apocalypse Zombie

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Tout le monde (ou presque) aime les films et histoires de zombies, moi la première. On s'est tous (ou presque) persuadés être capable de survivre à l'apocalypse si elle venait à débarquer chez nous, pour certains, ils ont même déjà commencé les réserves, pour d'autres, ils nous expliquent comment eux survivraient à l'apocalypse en écrivant... Une fiction.
(Moi la première)

Pour cette analyse, nous accueillons Frédérique qui va nous raconter son histoire.
Bonjour Fred !
- Bonjour Fred !

Il faisait beau, ce matin là. J'étais en récréation avec mes amis quand il débarqua, le monstre. Il a sauté sur un élève et l'a sauvagement mordu à sang. Peu après, celui ci s'est relevé et a à son tour attaqué une élève. Petit à petit, tout le lycée fut attaqué. La panique s'est vite installée, les cris fusaient à droite comme à gauche, c'était terrifiant. Les quelques survivants se sont regroupés dans la cafétéria, mais grave erreur, moi je le sais. Il ne faut pas aller là où tout le monde va.

- N'y allez pas ! ai-je crié à mes amis.
- POURQUOI ?! s'écria le débile du groupe. Ils sont tous là bas, on risque rien ! (Mais oui Michel, fonce là où y a le plus de chance d'avoir un infecté !)
- Ils vont tous mourir, il faut nous isoler ! Suivez moi !

Prenant la tête de mon petit groupe, je nous ai conduit dans une salle de classe au rez-de-chaussée, observant la cafétéria crouler sous les monstres.

Mes amis pleuraient mais moi, je savais quoi faire. J'ai attrapé des balais et autres objets pouvant servir d'armes et les ai donné à mes amis. (Qu'est ce que tu veux que je foute avec une balayette à poussière ?!)

- Qu'est ce que tu veux faire ? me demanda mon meilleur ami.
- On va sortir et survivre. Je connais un endroit où on pourra se réfugier !
- On ne devrait pas attendre la police ou les pompiers ? demanda ma soeur.
- Où même l'armée ?
- T'as vu ces monstres ? L'armée est sûrement morte à l'heure qu'il est. Ils sont incompétents face à ça, ils ne l'ont jamais connu. (C'est vrai, toi tu bouffe du zombie en steak tous les samedis.)

Le silence s'abatti sur la salle. Sans moi, ils sont perdus. Heureusement que je suis là, moi je sais quoi faire.

- Il faut sortir, ai-je lancé.
- Par où ? Chouina Maria, ma soeur.
- Par la porte trouduc. (Lol. Trouduc.)

En sortant de la salle, on se retrouve entouré d'un groupe de zombie. On trouve des barres de fer traînant près des fenêtres, tout pile quatre, une chacun. (Oh ! Quel heureux hasard, le concierge avait justement décidé de réparer la tuyauterie avant de se faire bouffer.)
Comme si on était nés pour ça, on leur éclate leur crâne et les tues tous. C'est inné, on est trop fort. Seulement, ma soeur se met à pleurer.

- On est horrible, on tue des camarades !
- Ils sont pas humain. C'est des monstres, tu les buttes ou tu te feras butter. (Et le prix Nobel de la délicatesse est attribué à... FRÉDÉRIQUE ! Félicitations !)

On sort par le grand hall et prenons la première voiture que nous croisons. Par chance, les clés sont encore sur le contact et il reste beaucoup d'essence. Je prend le volant parce que je suis la seule à savoir conduire (bitch please) et nous mène prendre des réserves dans un supermarché.

Par chance, dans le grand hall il n'y a personne. Et personne n'est encore venu piller, semble-t-il, mais tout est déjà saccagé. On remplis trois cadis de bouffe et de boîtes de conserves, discrètement parce que les zombies ne sont attirés que par le bruit, tout le monde sait ça ! (Merci Highschool of the dead !)
Seulement, au moment de sortir de là, Michel le débile du groupe fait tomber une boîte de conserve sur le sol.

Grand Manitou Vs Les ClichésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant