Chapitre 37

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   Lydia s'approcha, à la fois curieuse et anxieuse à l'idée de découvrir ce que Marina avait dans les mains. Quand elle reconnut l'objet, son coeur s'arrêta l'espace d'une seconde.

   Une montre... mais pas n'importe laquelle. Sa montre. Celle qu'elle lui avait offerte pour la Saint-Valentin l'année précédente. Le verre était cassé et incrusté de sang.

   - C'est celle de Léo, déclara Chloé.

   - Tu en es sûre?

   Au lieu de confirmer la nouvelle à Jonathan, Chloé regarda Lydia dans les yeux. Cette dernière acquiesça, retenant les larmes au coin de ses yeux.

   - Elle s'est arrêtée un peu avant deux heures du matin, annonça Mathias.

   - Si, comme pour nous, les meurtres étaient censés commencer à minuit, commença Marina.

   - Ça veut dire que le tueur agit vite, en conclut Estelle.

   - Ça ne veut rien dire, rétorqua Jonathan. On ne sait pas dans quel ordre ils ont été tués...

   - Les photos... Les photos, en bas, il y aura peut-être un indice dessus, proposa Sofia.

   - On peut essayer, approuva Alexandre.

   - Ça ne va pas nous aider à sortir d'ici, rappela Charles.

   - C'est vrai, répondit Jonathan. Mais ça peut nous permettre de savoir comment il ou elle agit. De pouvoir anticiper ses gestes si on se retrouve face à lui.

   - On sait que Léo a été poignardé et que Léna, commença Charles.

   - Quoi? l'encouragea Lydia.

   - Son corps est deux pièces plus loin, dit Estelle.

   - Je suis désolée.

   - Elle n'avait pas de trace de coup de couteau, reprit Charles en serrant la mâchoire aussi fort que possible pour ne pas craquer.

   - Le tueur a dû improviser. Elle l'a peut-être pris par surprise, avança Alexandre. D'ailleurs, c'est sûrement ce qu'on devrait faire...

   - Tu veux dire qu'on pourrait avoir à le confronter?

   Alexandre regarda Capucine dont les yeux clairs trahissaient une peur grandissante:

   - Si on ne trouve pas de sortie, on ne va pas avoir le choix: on va devoir se débarrasser de celui ou celle qui nous a enfermés ici.

   - On restera ensemble, la rassura Chloé.

   - On a pas de temps à perdre, rappela Malia.

   Les dix adolescents sortirent de la pièce pour retourner dans le couloir. C'est là que Malia la vit. Enfin, elle n'en était pas sûre au début... mais c'était possible, après tout. Elle se tourna alors vers les autres pour leur demander:

   - Dîtes, c'est pas la porte qui était fermée tout à l'heure?

   - Je... je sais pas, répondit Charles, confus.

   - Je crois, approuva Capucine.

   - On devrait peut-être aller voir, proposa Jonathan.

   - Il y a peut-être une sortie ou, je sais pas, un indice sur le tueur, imagina Yohan qui avait encore un peu de mal à respirer.

   - Je pense que c'est une mauvaise idée, protesta Mathias.

   - Tu as vu où les bonnes idées nous ont menés? On a rien à perdre, rappela Estelle.

   - On sera prudents, lui assura Alexandre.

   Tandis que les autres traversèrent le couloir vers la porte grande-ouverte, Mathias resta sur place. Malia se retourna:

   - Tu vas quand-même pas rester seul, si?

   Voyant qu'il n'avait pas le choix, Mathias céda et rattrapa les autres. Ils ne lui laissaient pas le choix et il espérait avoir tord.

   Quand il arriva dans la pièce, il ne remarqua rien d'anormal. Rien, sauf l'immense malle au milieu du vieux parquet éclairé par une lampe puissante qui réchauffait l'endroit à elle seule.

   Il le sentait mal, très mal. Mais, afin de prouver aux autres qu'il n'avait pas peur, il se rapprocha un peu plus du grand coffre en métal. Alexandre lut l'inscription qui était gravée sur le coffre:

   - Je suis aux cauchemars ce que le jour est aux rayons du soleil.

   À suivre...

- Quelle est la réponse à l'énigme?

- Selon vous, qu'y-a-t-il dans le coffre?

- #teamjumelles ou #teamgénies?

Halloween Game 2: Énigmes [Non Corrigé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant