Heather n'est pas cette fille timide et clichée de fictions à la con, qui espère qu'un badboy débile s'intéresse à elle.
Non. Heather est froide, sarcastique, et prend un malin plaisir à malmener son entourage.
Heather est...
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HEATHER.
Je sens sur mon visage les rayons matinaux du Soleil. N'ayant pas la moindre envie de me lever, je ressers ma couette contre moi.
Mais quelque chose me perturbe : elle n'a pas l'odeur habituelle. Une effluve masculine s'en émane.
Masculine ?
D'un coup, j'ouvre mes yeux et me redresse en position assise. Mon premier réflexe est de soulever la couette pour voir si je suis encore habillée.
Je suis vêtue d'un t-shirt noir trop grand pour être le mien, mais j'ai toujours mes sous-vêtements. Je souffle de soulagement. Maintenant, deux questions me taraudent l'esprit.
À qui est ce putain de t-shirt ? Et où est ce que je suis, bordel ?
Afin de répondre à ces interrogations, j'entreprends d'observer la chambre dans laquelle je me trouve. Sauf que ce n'est pas nécessaire.
Lorsque je bois, je ne suis peut-être pas dans mon état normal, mais je n'ai ni gueule de bois ni trou de mémoire.
Je me souviens donc de l'intégralité de la fête d'hier. Et d'après. Rien qu'en me remémorant cette nuit, j'ai envie de m'encastrer dans un putain de mur. Je me prends la tête dans les mains.
- Mais quelle conne, bordel de merde.. je marmonne.
Un grognement me fait relever la tête. Une tête blonde que je n'ai vraiment pas envie de voir ce matin commence à s'éveiller, dans le canapé en face du lit.
Ses yeux s'ouvrent et se posent directement sur moi. Blondinet sourit, ensommeillé.
- J'ai eu peur que tu sois partie, dit-il d'une voix rauque.
- Je viens juste de me réveiller. Je pars après, j'affirme.
Blondinet se redresse d'un coup.
- Non, non.. Reste. Au moins prendre ton petit-déjeuner.
Je me prépare à refuser lorsque mon ventre émet un gargouillement.
- Juste un petit-déj', je cède. Après, je me casse.
- Ça marche.. sourit-il. La salle de bain est la deuxième porte à droite dans le couloir. Et la cuisine juste en face du salon.
J'acquiesce et me dirige vers la première pièce que ce con a énoncé. Je passe de l'eau fraîche sur mon visage afin de me réveiller.
Je me dirige ensuite vers la cuisine, affamée. Au moment où je franchis le seuil de la porte, une femme blonde ayant exactement la même gueule que Blondinet se retourne et m'accueille avec un grand sourire.
Elle me regarde de haut en bas et me demande joyeusement :