73/ Renaissance.

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Tous deux assis sur le sable chaud de la plage, nous observons le Soleil se coucher, le vent frais apportant une touche de sérénité à nos vies. Le bruit reposant de la mer et le chant des oiseaux me permettent de prendre un grand bol d'air frais, et d'en profiter.

Les bras de Nathan sont en travers de mon buste afin de me serrer contre lui tandis que mes mains sont sur ses poignets. Il me parle d'un peu tout, beaucoup de rien surtout, toujours avec l'enthousiasme habituel qui le caractérise. Je m'intéresse à moitié à ce qu'il dit - c'est quand même assez chiant - mais prends malgré tout le temps de l'écouter, savourant le grain plutôt rassurant de sa voix.

Tout d'un coup, un rire m'échappe, ce qui le fait s'arrêter net.

- Bah quoi ? me demande-t-il, un peu hébété.

- Ça me rappelle notre rencontre.

Un sourire naît sur ses lèvres alors qu'il fronce les sourcils, signe qu'il ne pige pas où je veux en venir.

- Quand t'as posé ton cul sur la chaise voisine, t'as commencé à parler sans t'arrêter. J'avais envie de t'étriper en te hurlant de la fermer.

Blondinet grimace, embêté mais amusé.

- Tu as toujours envie de le faire ?

- Actuellement, j'ai plutôt envie de te rouler une pelle histoire que tu mettes un peu ta gueule au point mort.

Un sourire espiègle naît sur sa bouche rosée, tandis qu'il caresse mon épaule à travers le tissu léger de mon gilet.

- Fais-le, dans ce cas.

J'attrape vivement sa mâchoire avec ma main, ce qui lui arrache un sursaut, que je couvre en approchant son visage du mien pour que nos lèvres se touchent.

- Personne ne me donne d'ordre, murmuré-je contre sa bouche.

- Il va falloir que je pense à changer de prénom alors, sourit-il.

Mes yeux plongent dans l'ambre de ses yeux pétillants, et cet abruti se met à loucher.

- Putain, t'es largement plus beau comme ça, ricané-je.

Il pose sa main sur son torse d'un air théâtral.

- Je suis blessé. Merde, le coeur c'est de quel côté déjà ?

HEATHER FAYCE [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant