42/ Tensions.

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Depuis l'après-midi shopping avec Merida et Blondinet, une sensation étrange m'étreint. C'est bizarre pour quelqu'un comme moi, de se sentir serein. Étonnamment, j'ai envie de sourire. C'est donc plutôt détendue que je me rends au bahut.

En arrivant, je me rends à mon casier. J'attrape quelques cahiers, et me dirige vers la salle de mathématiques où les élèves de ma classe sont déjà sûrement installés. En voyant les couloirs vides, je comprends que je suis la seule personne a être en retard.

Oups.

En soupirant, je toque à la porte. Le professeur m'ordonne d'entrer, ce que je fais. Monsieur Balmer frotte son crâne chauve du plat de sa main, et me regarde d'un air ennuyé.

- Je sais que je vais sûrement regretter de vous poser cette question mais... pourquoi êtes-vous en retard ?

Je souris d'un air machiavélique. Il n'a pas idée de combien il va en baver.

- Mon oreiller m'a supplié de rester avec lui. Paraît que je suis bonne au lit.

Merida écarquille les yeux et commence à rire. Elle se cache la bouche avec sa main pour tenter de rester discrète, sauf qu'elle échoue lamentablement. Balmer la fixe d'un air réprobateur, puis ses yeux se reposent sur moi.

- Asseyez-vous. Maintenant.

- Maintenant, ou tout de suite ? demandé-je narquoisement.

- Maintenant, répond-il sévèrement même si je vois qu'il est un peu amusé.

- Vous êtes sûr ?

Du coin de l'oeil, je vois que Blondinet me regarde. Il n'a pas d'expression fixe sur le visage, si ce n'est qu'il est blasé. A ses côtés, une fille souffle d'agacement. Lorsque je me rends compte qu'il s'agit de l'autre blondasse de bonbon empoisonné, je ne peux contenir ma hargne.

- T'as un problème Jelly Belly ?

Elle se retourne vivement vers moi, l'œil incendiaire. Ses yeux reflètent autant de haine à mon égard que j'en ai pour elle. À travers cet échange brutal de regard, je sens toute la tension s'accumuler dans la salle.

- Tu peux pas t'empêcher de te faire remarquer, c'est dingue !

Je m'accoude à la porte le plus normalement du monde en croisant les bras, arque un sourcil méprisant, puis demande :

- T'es qui ?

- Arrête de faire genre, s'agace-t-elle. Tu sais parfaitement qui je suis.

HEATHER FAYCE [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant