45/ Déclaration.

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Durant ma concentration, mes sourcils se froncent. Un petit bout de langue sort de ma bouche alors que j'étale ma pâte à pizza. Avec dextérité et lenteur, je verse la sauce tomate sur ma pâte, puis la repartis. J'attrape du fromage lorsqu'une personne tambourine vivement à la porte. Je regarde l'heure qu'il est, interloquée.

Qui vient m'emmerder alors que je fais une pizza, putain?

Haiden est sorti chez son amie, mon père et Hannah sont au boulot. En somme, je ne sais pas qui est là, et je ne veux pas savoir pourquoi.

C'est pour cette raison que j'ignore volontairement cette personne, trop concentrée à cuisiner. J'attrape donc quelques poignées de fromage que je dépose sur la pâte, sauf que la sonnerie résonne en continu dans la maison. Agacée par ce putain de bruit strident, je m'essuie les mains, resserre ma queue de cheval, puis ouvre brusquement la porte.

Blondinet est là, le doigt toujours appuyé sur la sonnette. Ses lèvres s'étirent en un sourire lumineux lorsqu'il me voit, sauf que je ne lui rends pas.

Parce que je ne suis pas contente de le voir. Alors, je lui offre un regard meurtrier, puis lui ferme brutalement la porte au visage.

- Putain ! l'entends-je jurer à travers le bruit assourdissant de la sonnette. Mon pied !

En baissant les yeux, je constate qu'il avait tenté de bloquer la porte avec son pied. Sauf qu'il porte de simples baskets en toile et la violence avec laquelle j'ai fermé la porte a sûrement dû lui écraser le pied.

Bien fait.

Constatant que ce connard continue d'appuyer sur la sonnerie et que je ne peux pas fermer la porte, je la rouvre vivement, faisant voler ses cheveux blonds foncés.

- Est-ce que t'as envie que j'enfonce mon poing dans ta gueule de la même manière que toi avec ce bouton ? dis-je sèchement en désignant d'un mouvement du menton son doigt dans l'interrupteur.

- Calme-toi, je viens juste pour...

Il n'a pas le temps de terminer sa phrase que j'ai à nouveau claqué la porte. Je me redirige vers la cuisine, lorsque je l'entends à nouveau frapper comme un taré contre la porte.

- Putain, je vais l'aligner.

J'avance d'un pas rageur vers la porte, l'ouvre à la volée, puis lui sers le regard le plus méprisant que je possède. Le mention fièrement levé, je l'observe d'un air froid un poil dédaigneux. Blondinet se gratte la nuque, fuyant mon regard.

HEATHER FAYCE [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant