6. Inconnu

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[ Musique : NF - If You Want Love. ]

Chapitre 6 : Inconnu

Une odeur nauséabonde me réveille. La lumière aveuglante de la pièce où je me trouve, me brûle les rétines. Ma main frotte mes yeux...Enfin essaye puisqu'il y a un objet qui me retient le bras. Je tire et le fait céder. Pas besoin de cette merde qui m'injecte je ne sais quoi !

-Monsieur, ne bougez pas ! fait une dame en entrant dans la pièce.

Bip, bip, bip.

Ce bruit est entrain de me faire péter un plomb. Je ne suis pas malade !

-Éteins moi cette machine avant que je ne le fasse moi-même, répondis-je d'une voix grave et autoritaire.

-Monsieur...

Elle ne va pas commencer à me les briser non plus. Quand je demande quelque chose, on le fait, point !

Je me lève du lit dans lequel j'étais allongé. Mes jambes tremblent et je titube quelques instants avant de reprendre le contrôle de mon corps. Que m'ont-ils injecté ces enfoirés ?

-Bon, étant donné votre incompétence, je vais le faire moi-même, repris-je d'une voix encore plus forte, l'incitant à reculer de quelques pas.

La machine se trouve à côté de moi. D'un coup de poing rapide et précis, je la casse en deux. Le petit bruit aigu n'est maintenant plus présent, pour le plus grand bonheur de mes oreilles.

-Monsieur...Ne...

Je la coupe dans son élan d'un geste de la main. Elle ne va pas me faire chier celle- là au risque de graves représailles.

-Écoute moi bien. Ici, c'est moi qui fais les règles. Pas toi. Je décide qui peut me parler, me frapper ou même me regarder. Tu n'es rien par rapport à moi. Je suis une menace. Tu comprends cela ? Quand je veux voir du sang, je n'ai qu'à claquer des doigts. Quand je veux voir une personne baisser les yeux devant moi. Je passe mon chemin sans la regarder. Capiche ? Et pour finir, je ne m'appelle pas monsieur mais Red, appelle moi Red.

Son regard en dit long sur ce qu'elle pense. Je lui ai foutu les jetons. Une certaine fierté s'empare de mon être avant qu'une migraine la surpasse. Merde ça fait mal cette connerie !

-Toi ? Pas un mot ! fis-je à l'infirmière ou je ne sais qu'elle rôle cette femme joue dans cette putain de prison.

Après un hochement de tête de sa part, je sors de la pièce et retrouve deux gardes à la porte. Waouh franchement, je ne m'y attendais pas du tout, ironie quand tu nous tiens...

D'une tape dans la côte, mes menottes se resserrent. Putain ! Ils ont serré fort.

-Allez avance, on n'a pas que ça à faire, reprend un garde en replaçant en même temps son arme dans son holster comme une sorte de... mise en garde ? Dites moi que je rêve...Il se prend pour qui lui.

Demande-moi de te cirer tes godasses tant que tu y es. Nan, nan, ça ne me dérange pas. Vas-y, je vais te cracher dessus.

Oh, calme toi R. Tu es en train de te faire un film. Attends au moins qu'il se passe quelque chose. Puis après tu aviseras.

-Bouge ton cul ! dit le même gardien que tout à l'heure.

Non mais on va me lâcher la grappe quelques secondes ou c'est comment ?!

-Je ne suis pas ton chien...fis-je fortement ce qui les fait directement sursauter en même temps.

-Calme toi, reprend le deuxième garde, attrapant sa matraque dans sa main droite.

Un, deux, trois...

-Chien...murmurais-je doucement.

-Tu as dis quoi petit merdeux ? demande-t-il en me serrant l'épaule de sa main encore libre.

Un, deux, trois...

Renversant la situation, je me retourne rapidement et lui prend le bras en même temps. Le deuxième qui était entrain de me regarder s'avance à grandes enjambées se retrouvant à présent à côté de moi, vers son collègue. Je lui tiens le bras durement et lui retourne derrière son dos.

Même pas capable d'interpréter cela avant que je ne l'exerce. Des bons à rien moi je dis.

-Lâche moi, tu va avoir plus d'emmerdes. De plus, il y a des caméras qui sont en train de filmer cette petite scène, reprend ce dernier.

-Ils vont donc voir que vous êtes incompétent. Puis tu sais quoi, les caméras je les emmerdes profondément et vous aussi !

D'un geste fluide de la main, je me retourne vers l'objet accroché au mur que je peux rapidement distinguer. Mon majeur se lève tout seul sans que je ne fasse rien. Tant pis !

Soudain, un cri perçant à s'en déchirer les cordes vocales résonne dans toute la prison. C'est quoi ça encore ?

-Unité treize, tous à l'isolement. Je répète, tous à l'isolement, intervient l'un de leur talkie-walkie.

Unité ? Isolement ? La gamine ? Putain !

Ne cherchant pas plus longtemps, je me détache du garde que je tenais encore il y a quelques secondes et me met à courir vers la cellule dédiée à l'isolement. Je ne sais pas pourquoi je cours. Je ne sais pas non plus ce que je fais. Mais une chose est sûre. Cette gamine ne gueulerait pas pour une petite connerie. Ça me fait mal de le dire, mais elle en a dans le froque. C'est une façon de parler bien sûr...enfin j'espère !

C'est rare de voir une femme ici. Alors si l'on vous ramène une gamine pas encore majeure. C'est pour le moins...spécial !

Elle a dû faire quelque chose d'assez grave pour se retrouver ici. Enfermée dans la même cellule que moi. Ce que je veux dire, c'est que pour atteindre la section où je suis enfermé, il faut avoir un bon casier judiciaire. De plus, elle partage MA cellule. Bref, je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Mais je n'ai qu'une envie. Le découvrir.

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Heyyy mes étoiles. Vous allez bien?

Avec beaucoup de retard, je vous publie ce sixième chapitre qui me plait beaucoup je l'avoue.

Qu'en pensez vous?

L'on en apprend plus sur ce mystérieux inconnu. Et l'on peut savoir maintenant son nom. Ce qui veut dire que les prochains chapitres ne seront plus à son pdv qui se nomme inconnu.

Kissouilles et à lundi voir mardi pour la suite.

S M O K EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant