[ Musique : The Score - Unstoppable ]
Chapitre 10 : Skyler
Non mais...Ce gars c'est un pur...Trou duc...Il se prend pour qui sérieux ?
Ce qu'il vient de me dire retourne littéralement mon cerveau.
« Ferme juste ta gueule, tu ne connais rien de moi. »
Déjà, d'un, il va redescendre sur terre, les deux pieds sur le sol. De deux, arrêter de consommer de la coke avant qu'il ne claque en cellule sous mes yeux.
Et de trois, fermer sa putain de gueule. Pardon ! Sa putain de bouche. Nous ne sommes pas des animaux. En tout cas dans mon cas.
Oui gars, je ne connais rien de toi... Et Heureusement d'ailleurs. Savoir ce que tu as fait pour te retrouver ici alors que t'as plus l'air d'une mouche qu'autre chose c'est...bizarre. Et franchement, qu'on se le dise, tu n'as strictement rien d'effrayant. A part tes tatouages sur les bras représentant je ne sais quoi, notamment le chiffre sous tes yeux que je n'ai pas encore pu décrire. Puis il y a tes yeux. Ça ne peut pas être naturel. C'est juste impossible.
-Red ! hurle un homme plusieurs fois de suite avant que l'on me tire pour que je sorte de la cellule.
-Allez gamine ! fait Red derrière moi, m'emboîtant le pas.
Je ne sais pas comment lui et les autres font pour rester calme ici et suivre les instructions sans broncher. Nous sommes dans une putain de prison sécurisée ! La plus protégée de tout le pays ! Nous sommes des criminels ! Enfin...ça dépend pour qui...
Nous sommes faits pour accomplir des missions illégales. Être hors la loi sans rien dire. Nous vivons constamment avec les flics au cul.
C'est bien trop calme pour qu'il ne se passe strictement rien. Merde ! C'est sûr même dans l'Oregon il se passait plus de chose alors que c'était des gamins qui volaient tout et n'importe quoi.
Sortant de la pièce dans laquelle je me trouvais, quelqu'un me frôla avant de répliquer.
-Joli cul la nouvelle ! ···¶
Presque instantanément, mon poing rencontre son nez et un léger craquement se fait entendre avant que l'on me tire violemment en arrière. Sans pouvoir répliquer, on me pousse brutalement au sol avant de me donner un coup de matraque dans le ventre. Putain !
Ma respiration se coupe quelques instants sous le choc avant que l'on me jette sur un prisonnier deux fois plus gros que moi. Mes yeux s'agrandissent et je roule sur le côté. Ma tête percute la godasse d'un garde et je crache dessus fémininement. Ce dernier baisse son regard vers ma magnifique salive et un sourire se forme sur mon visage. Joue contre le sol, il m'écrase le visage de sa chaussure marron et murmure en s'agenouillant près de moi.
-Mademoiselle Tuner ! J'attends maintenant le cirage de mes pompes !
En plus il s'y croit ? On va rigoler deux secondes.
Ouvrant difficilement ma bouche, je crache à mon tour.
-Monsieur Dill ! J'ai une folle envie...
Mais je ne termine pas ma phrase, ses yeux sont grands ouverts et il ne presse plus mon visage. « Ce garde » est choqué parce que je connais son nom. Pff, lamentable. Dire que c'est écrit sur son badge lui-même accroché à son uniforme.
-Fermez la Turner ! reprend-il d'une voix qui se veut autoritaire.
-Vous...
Je ne pu finir ma phrase que des coups de feu se fit entendre. D'abord quelques-uns, avant que l'on n'entende que cela. C'est quoi ce bordel ?
Les gardes se mettent immédiatement à couvert, les prisonniers hurlent tout un tas de choses incompréhensible et essayent de se détacher de leurs menottes. Quant à moi, je reste allongée par terre sous le coup de la surprise. Lorsque je reprends mes esprits, je fais une roulade vers la gauche puis m'immobilise contre le mur pour ensuite me relever doucement. La tête toujours baissée vers le sol. Il y a toujours les coups de feu qui se font entendre. Putain c'est l'apocalypse ou quoi ?!
La paire de menotte me coupe la circulation des mains. Son contact n'est plus froid mais à présent chaud. Il faut que je les enlève, tous les moyens possibles et inimaginables seront bon à prendre.
Le regard fixe, je détaille toutes les solutions possibles pour m'aider. C'est du métal, les couper ne sera donc pas possible. Merci Sherlock. Mais...Attend...ils ont toujours un trousseau rempli de clé pour ouvrir les portes des cellules. La voilà ma solution !
Me levant lentement, j'entends un garde me hurler dessus de rester par terre. Je ne l'écoute bien évidemment pas... Et comme je suis une super femme, je me mets à courir vers la seule cellule où se trouve encore dans la serrure, les dizaines de clés. Une main protégeant ma tête, je me baisse pour prendre l'objet en question.
Une clé, deux, trois, quatre, cinq...
Onze ! c'est la bonne ! Avec assez de difficulté , j'enlève mes menottes et peut dorénavant souffler. Mes poignets sont bleus et virent au violet. Les...
Clac !
Un détonateur se fait entendre dans tout le couloir attenant aux cellules. L'arme que tenait un prisonnier se retrouve à présent sur le sol, le corps du type imbibé de son propre sang. Me couchant à mon tour, par terre. Je roule de nouveau sur le côté pour atteindre l'arme. Une fois ceci fait, je la charge et d'un geste bien trop fluide, tire sur les trois gardes me regardant.
Je ne mets pas plus de temps à chercher quoi faire. C'est le seul moment et surtout le bon pour s'échapper d'ici et ne plus jamais se faire coincer.
Mes jambes me soutiennent, mon regard attiré par la lumière grandissante au fond du couloir, je me mets à courir de plus en plus vite. Certains prisonniers m'agrippent les mollets voire les jambes et d'une simple pression sur la détente, je les mets à terre sans avoir le temps de cligner des yeux.
Désolée les gars mais je suis solitaire !
La lumière s'agrandit de plus en plus jusqu'à ce que je passe la porte et fait face à la liberté, ma liberté. Une sensation que je ne connais que trop bien me prend le bide. L'heure de reprendre le boulot à sonner et je n'ai qu'une envie : que tout se finisse rapidement. Mais je crois qu'il ne l'entende pas de la même façon que moi.
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Heyyy mes étoiles. Vous allez bien? Pour ma part, on peut dire que ça va.
Donc voici le nouveau chapitre au pdv de Sky. Vous en pensez quoi?
Le prochain arrive normalement dans 2/3 jours. Donc ce weekend si tout ce passe bien.
Je tiens à vous remerciez car Smoke vient tout juste d'atteindre les plus de 1k vues et c'est juste énorme. Merci pour tout !
Kissouilles
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S M O K E
Teen Fiction"Death is sometimes the only choice in this world of crude." On m'a toujours dit de me méfier des apparences. Vous aussi ? On m'a toujours dit de ne faire confiance qu'à soi-même. Et on m'a toujours incité à faire ce que je voulais. Depuis mon plus...