4. Inconnu

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[ Musique : Jacob Lee - Demons. ]

Chapitre 4 : Inconnu

Cette...Je n'ai même pas de mots pour la décrire. Cette fille, vient vraiment de me donner un coup, dans l'estomac en plus.

Mais cette gamine, vient de signer son arrêt de mort, littéralement. Je vais l'étrangler jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer et meurt sous mes yeux en m'implorant.

Je n'arrive pas à y croire. A ce moment, plus rien n'existe autour de nous. Juste elle et moi. Pour se castagner.

Elle n'a pas peur de la douleur ça c'est sûr. A peine le premier coup donné qu'elle riposte presque instantanément. C'était...surprenant.

Vu la rage qu'elle met dans ces coups et sa non réaction face aux miens, elle a dû faire des choses pas très net, voire illégal !

Combat illégal ? Nan je ne pense pas, elle n'a pas ni la carrure, ni la dégaine pour cela.

Trafiquante de drogue ? Non plus, tous les trafiquants tombent dans leurs magouilles et finissent six pieds sous terre, les yeux dilatés.

Tueuse à gage ? Pff, là je rigole. Il n'y a pas de sexisme dans ce que j'insinue mais faut bien se l'avouer. Quand une femme pointe un flingue sur sa cible, cela ne rend pas du tout pareil que si ça avait été un homme. Définitivement non.

J'aurai bien pensé à une voleuse de voiture ou autre. Mais on ne se retrouve pas dans cette prison pour si peu.

Quand tu te retrouves à Rickers Island. Tu as signé ton arrêt de mort. Personne ne peut en sortir. Tous les gars qui sont ici depuis quelques temps, savent qu'ils ne sortiront plus jamais. Alors autant s'y faire et essayer de vivre ici comme si c'était chez toi.

La gamine vient de se prendre un coup de manche du flingue d'un garde. Ça cependant, je crois que c'est interdit. Les coups avec une arme à feu ce n'est pas accepté.

Je dévisage la scène qui se passe sous mes yeux. L'un des gardes la trimballe lourdement contre le sol sans prendre la peine d'enlever ses menottes qui se sont accrochées au rebord du lit.

Il est bien trop occupé à l'examiner sous toutes ses formes et en profiter pour la toucher...

Quel connard !

Vu comment son entrée ici a été spectaculaire et remarquée, il est fort probable qu'elle se retrouve à l'isolement pendant quelques temps.

Quant à moi, cette gamine m'a mis sur les nerfs et je dois rapidement me défouler sinon je risque de faire des dégâts. Sans poser de questions, je sors de la cellule toujours accompagné de mes trois petits gardes attribués, sûrement anxieux. Lorsque ce commentaire traverse mon esprit, un petit rire m'échappe. Qu'ils sont insignifiants, je pourrais les neutraliser sans le moindre effort.

Un des gardes, voyant mon petit rictus, fronce les sourcils et me dévisage. Le trop plein d'énergie refait surface et une envie de lui péter ses dents revient. Je détourne le regard et une petite idée de l'endroit où aller pour me calmer me vient à l'esprit. Le seul moment où je peux me sentir chez moi, où l'on ne vous juge pas.

La salle de sport !

Aucun des gardes qui m'accompagne ne causent. Un grand silence lourd nous entoure et j'apprécie ce court instant.

Quelques minutes plus tard, je me trouve en face de la salle en question.

De gigantesques murs blancs nous surplombent et une porte blindée nous fait face.

Le plus vieux garde, entre plusieurs codes sur un petit boîtier que je pourrais pirater en quelques secondes maximum. Mais je préfère ne rien dire !

Il y a une chose que je n'ai pas compris quand je suis arrivé ici. Ils savent tous que l'on s'enfuira un jour ou l'autre de ce trou paumé mais ils préfèrent quand même mettre de la sécurité dans tous les recoins possibles et inimaginables.

Alors là ils m'ont largué depuis bien longtemps.

D'une frappe dans le dos, le garde m'invite à entrer à l'intérieur de la pièce, pour qu'ensuite je passer mes mains entre les barreaux. Il me desserre les menottes qui me comprimaient les mains, je peux enfin bouger un peu plus mes membres engourdis.

C'est aussi une raison, pour nous inciter à faire du sport. Les menottes ne me coupent plus la circulation du sang pendant les prochaines heures que je passerrais dans cette salle.

A Rickers, on comprend tous très rapidement que cela ne servirait à rien d'enlever ces menottes. Nous avons tous rapidement appris cette règle fondamentale dès notre première journée ici.

Il y a deux droits, la première est que l'on peut déambuler dans la prison, la cour, la cafette et nos cellules, menottés comme d'habitude. La seconde est qu'il y a des endroits comme la salle de sport ainsi que le stade de rugby, pour ceux qui veulent se défouler radicalement, où l'on a la possibilité de desserrer nos menottes. Ce qui nous permet de mieux pratiquer notre activité en elle-même.

Sans m'en être rendu compte, mon pied frappe contre un objet dur. Mon regard se dirige mécaniquement vers cette fameuse machine. Celle qui vous épuise instantanément.

Le développé couché.

M'installant dessus, je commence les exercices que je connais maintenant par cœur. Mes muscles chauffent rapidement et mon corps se recouvre de sueur.

En ce moment même, je sais que les gardes me surveillent en décryptant tous mes faits et gestes. Et j'ai appris quelque chose, plus tu te montres résistant à la douleur, plus ils ont peur de toi.

C'est ce que j'aime chez eux.

Quelques minutes ou heures plus tard, je ne sais plus trop, la machine ne me fait plus aucun effet. Je m'y suis habitué depuis bien trop longtemps à mon goût.

Je décide de me diriger vers une autre machine, et, d'un simple coup d'œil, je sais déjà laquelle je vais utiliser.

La barre de traction !

M'avançant vers cette dernière, je saute pour que mes mains s'agrippent à la barre. Après avoir vérifié qu'il n'y aura aucun problème avec, je commence à m'exercer.

Tout est rapide et je n'arrive plus à compter comme je le faisais auparavant.

En ce moment même, il n'y a que des verbes qui me viennent à l'esprit.

Contracter, relâcher. Je répète ces deux mots je ne sais combien de fois.... Jusqu'à tomber par terre, le corps ruisselant de sueur, les muscles en feu et l'envie de continuer me démangeant sévèrement.

Ma nuque tape la première contre le sol froid et je m'écroule...

D'épuisement...

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Heyyy les gars !

Bon...Je sais.

J'ai oubliée de poster ce chapitre avant-hier mais je n'ai absolument pas eu le temps.

Qu'en pensez vous?

Je voudrais vous remercier avant de spider dehors :)

Merci pour les plus de 44k vues sur BadPair. Merci aussi pour les plus de 100 vues sur Smoke et les plus de 6k vues sur The Forged Girl. C'est énorme et je ne sais pas quoi dire à par vous remerciez des milliers de fois.

Je vous laisse sur ce chapitre et vous dis à dans deux jours.

Kissouilles

S M O K EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant