Chapitre 48 :
Skyler
Quand mon regard se pose sur l'horloge murale au-dessus du lit. Vingt-deux heures est affiché. J'ai passé le restant de la journée en compagnie de Zach avant qu'il ne se réfugie dans son appartement. Pour je présume souffler un coup.
J'ai depuis quelques minutes une envie de partir visité la ville. Pour voir à quoi je dois m'attendre en rentrant dans l'une des planques illégales, les plus sécurisées ici. Mais cet endroit grouille de mafieux en tout genre et sortir sans Zach serait une connerie. Il est soi-disant mon garde du corps et s'il n'est pas avec mon ce soir, ils se poseront des questions.
Je suis même prête à parier un de mes reins que les hommes de Red sont positionnés à chaque coins de rues pour épier les faits et gestes de chacun.
Alors que j'étais en train d'enfiler ma paire de baskets, un bruit sourd se met à sonner pendant plusieurs minutes. A ce que j'ai compris en regardant les personnes dans la rue en face de mon immeuble. Ce serait une sorte de rappel tous les quinze jours pour annoncer qu'il va y avoir une tempête de sable. J'ai aussi remarqué en épiant les personnes que la plupart portait des bandanas qui cachait une bonne partie de leur visage.
Soit c'est un moyen pour rester « anonyme » ou pour tout simplement se protéger du sable.
En tout cas, ici, les armes ne sont pas un sujet tabou puisque tout le monde en a au moins une avec eux.
Prise d'un soudain élan d'adrénaline, je prends avec moi un sniper. Histoire de dire, ne vient pas me chercher la merde ou c'est toi qui la trouveras. Pour enfin sortir de l'appartement, les clés dans une des poches de mon jean.
En pleine soirée, le soleil couché. L'air est plus frais que pendant la journée et c'est donc plus agréable de se balader. Le but premier de la soirée est de, un, ne pas se faire remarquer mais surtout repérer les principales planques des mafieux. Pour se faire une première idée de la constitution de la ville. Et quand je serais un peu plus apte à sortir et ne pas me perdre, je pourrais enfin commencer les recherches sur Red et sa piaule. En aucun cas, Zach ne doit être au courant. C'est peut-être une mission que le patron nous a donné à nous deux. Mais nous avons toujours été seul lors de la majorité de nos missions et ce n'est pas du jour au lendemain que ça va changer. Nous avons chacun nos habitudes, nos préférences. C'est comme ça.
Même si j'apprécie énormément Zach, que je lui ai donné une part de ma confiance. Je ne peux tout lui donner. C'est un très bon ami mais c'est avant tout un tueur en série et tout lui dire reviendrait à mettre ma vie en danger.
Je respire bruyamment et d'un regard, remarque que je me suis déjà bien éloigné de la ville. Ce qui est bizarre. Les gardes sont censés surveiller toute la journée donc je ne devrais pas m'éloigner autant sans qu'il ne met repéré. A moins que la ville soit aussi grande et s'étende au-delà des collines que je peux entre-apercevoir.
L'air est frais, le soleil couché depuis un bon bout de temps maintenant. Les étoiles sont les seuls astres de lumière dans le ciel. Je m'y perds rapidement. Tel est mon sort, je l'accepte pleinement.
La beauté du lieu m'en donne le vertige. Cette ville est une variation de la pureté. Rien que pour avoir vue un tel endroit, je pourrais à présent mourir en paix.
Les grains de sables s'infiltrent à l'intérieur de mes chaussures. Mon regard est accroché à une colline en particulier. Une qui surplombe les autres sans égal. Sans attendre une seconde de plus, je m'avance vers cette dernière. Une intention bien particulière en tête.
Très rapidement, je l'escalade malgré le sable qui me fait glisser plusieurs fois et revenir au point de départ.
Poussant un petit cri de victoire après m'être assise sur le sable encore chaud. Mes yeux sont déformé par la beauté de ce lieu. Malgré les immeubles implantés et les quelques maisons aux alentours. Malgré aussi les murs de deux mètres qui barre une partie de la ville. Ça n'enlève en rien la splendeur du Sahara.
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S M O K E
أدب المراهقين"Death is sometimes the only choice in this world of crude." On m'a toujours dit de me méfier des apparences. Vous aussi ? On m'a toujours dit de ne faire confiance qu'à soi-même. Et on m'a toujours incité à faire ce que je voulais. Depuis mon plus...