Fais-moi sourire

Chapitre 18 : Un vendredi caliente

[PDV Sepharine]

Je n'en peux plus, il y a trop de clients !!!!

Hyun et moi on est débordé, Clémence aussi, elle enchaine les préparations en cuisine. Il faut dire que pour un vendredi et il fait particulièrement chaud.

Dire qu'hier on était encore à du 20°C, là on ait monté à 34°C. Et les jours qui viennent ça va se maintenir (vive le réchauffement climatique !). Donc de ce fait, par une telle chaleur tout le monde s'est précipité à la sortie de cours ou du bureau dans le café.

On n'arrête pas de servir des boissons fraiches et des glaces.

Je maudis ma casquette, car même si elle évite que je prenne un coup de soleil sur la tête, j'ai tellement chaud avec que là j'ai juste qu'une envie : la virer.

On commence à souffler au alentour de 19h. Je n'ai plus de jambes, ni de bras, ni de rien du tout en fait ! Je veux mourir !!!!

A 20h je peux enfin quitter le café, ça y est... c'est le week-end ! Je ne peux m'empêcher de fredonner la chanson de Lorie. Ça date maintenant, mais quand j'étais plus jeune et que je rentrais de cours le vendredi je ne pouvais m'empêcher de l'écouter, car ça appuyait bien le fait que j'étais en week-end.

Soudain je réalise... demain on est Samedi...

Je rougis, oh j'espère qu'il ne va pas me faire attendre plus longtemps....

C'est fou comment je le désire.

Et demain ça fera déjà une semaine qu'on sera ensemble ! J'ai pas l'impression que cela fait une semaine... et pourtant....

D'ailleurs, en parlant de semaine je l'ai trouvé IN-TER-MI-NA-BLE ! Je crois que c'est à cause du fait que j'attends demain avec impatience.

J'envoie un message à Rayan, pour lui dire que ça y est j'ai fini mon boulot.

J'ai du mal à marcher, le café avec cette canicule m'a vidé de mon énergie et j'ai chaud ! C'est horrible mes vêtements me collent à la peau, je suis poisseuse et j'ai horreur d'être comme ça.

J'arrive enfin devant l'immeuble de Rayan. Allez encore un effort !

Quand j'entre dans l'appartement, je le ferme et m'effondre sur le canapé pour mourir :

- Ah tu es rentrée ?! Tu viens me rejoindre pour un bain rafraichissant ? S'exclama la voix de Rayan depuis sa salle de bain.

Tout compte fait je ne suis pas tout à fait morte. Aïe, aïe, aïe, je sens les courbatures pointer.

Je me redresse avec difficulté et j'entre dans la salle de bain par je ne sais quel miracle :

- Wouah sexy.

- Hein ? Fis-je.

- Hum regarde-toi dans le miroir ma chérie.

Je me regarde et pique un fard, je ne porte pas une chemise blanche (mais rose pâle), mais j'ai tellement transpirée dedans qu'elle moule un peu trop mes formes et on devine par transparence mon soutien-gorge ! Oh la honte, tu m'étonnes qu'on n'arrêtait pas de me demander au café !

Rayan m'observe sur le bord de sa baignoire et du doigt me fait signe de venir le rejoindre, je ne me fais pas prier. Je me déshabille (libération !). J'ôte ma chemise à manche courte et ma jupe, je retire mes bijoux et commence à diriger mes mains vers mon soutien-gorge. Rayan ne me quitte pas des yeux ce qui est aussi gênant qu'excitant.

Son regard est à la fois brulant et très caressant.

Je lui fais dos pour retarder le moment où il me verra dans mon simple appareil. Je détache mes cheveux pour cacher en partie mon dos avant d'ôter mon soutien-gorge.