Chapitre 26 : La bienveillance

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[PDV Sepharine]

J'entre dans ma chambre et dépose mes affaires avant de redescendre au plus vite.

Castiel m'attend et me sourit :

- Tu as fait vite.

- Je n'allais pas te faire attendre quand même.

- Allez viens, tu as une mine qui fait peur. Si ce n'est pas indiscret, que t'est-il arrivé pour que tu aies les yeux rouges ?

- Je n'ai pas très envie d'en parler Castiel....

- D'accord, comme tu veux. Et sinon quoi de neuf ? Car ces quatre dernières années je n'ai pas eu de nouvelles de toi....

Il a un ton de reproche, je m'arrête et fais demi-tour :

- Mais où vas-tu ? Demanda Castiel.

- Je pars ! Répliquai-je excédée.

- Mais pourquoi ?

- Pourquoi ? Parce que j'en ai marre !

Je me retourne et martèle son torse d'un index accusateur :

- C'est bien beau de me reprocher de ne pas avoir donné de nouvelles ! Entre toi, Rosa, Alexy, Kim, Nathaniel j'en ai ma claque ! Alors oui je n'ai pas donné de nouvelles ! Mais vous n'avez pas non plus cherché à en prendre ! Vous êtes tous aussi fautifs que moi ! Alors cessez de tout me mettre sur le dos ! Donc oui je pars ! Je t'ai suivi pour passer du temps avec toi ! Pas pour subir encore des reproches !

Je file :

- A... Attends ! Sepharine ! Je suis désolé ! C'est vrai tu as raison..., dit-il plus doucement.

Je me retourne et croise les bras :

- J'ai été maladroit. Je suis désolé, tu as raison, moi aussi j'aurai pu faire un effort pour te contacter.

- Enfin quelqu'un qui le reconnait, reniflai-je énervée.

- Je suis désolé, allez... viens j'aimerai vraiment te parler.

- Humph.... D'accord.

Je reviens vers lui et le suis encore un peu boudeuse :

- Allez fillette, arrête de me tirer la tronche et fais-moi un beau sourire.

Je souris quand il m'appelle « fillette », ça me rappelle de bons souvenirs :

- Tu es tellement plus jolie quand tu souris....

Je le regarde, il pose une main sur ma joue, mais je me détache de lui :

- Castiel... je vais être honnête avec toi, j'ai rencontré quelqu'un, quelqu'un que j'aime et qui m'aime. Je suis désolée, mais n'attends rien de moi.

Il retire doucement sa main et regarde ailleurs :

- ... J'aurais dû m'y attendre.... Mais j'avais toujours espéré au fond de moi, te revoir... et peut-être....

Il ne termine pas sa phrase :

- Castiel tout ce que je peux t'offrir c'est mon amitié.

Il me sourit tristement :

- C'est toujours mieux que rien.... Et... ça fait longtemps ? Toi et ton copain ?

- Non c'est récent. On s'est mis ensemble, il y a plus d'une semaine. Mais avant cela, on se cherchait, on se tournait autour.... Sans vraiment oser voir l'autre, dis-je en rougissant. Et puis... à un moment donné on a osé franchir le pas....

Fais-moi sourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant