Chapitre 66 : Les premiers jours

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Hello ^^

Je viens de poster la seconde partie de l'épisode 8 sur Youtube (pour rappel le lien de ma chaîne est sur mon profil Wattpad).

Pour le chapitre 67 il est en-cours d'écriture, donc je ne sais pas quand vous l'aurez.


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[PDV Sepharine]

Nous passons notre premier jour de vacance et nous visitons deux monuments architecturaux (amoureux de l'art oblige). Un le matin et un l'après-midi et nous les commentons vivement sous les regards amusés des passants qui voient que nous échangeons avec passion.

Là on se pose et on prend une glace artisanale sous le soleil.

- Hum... y'a pas à dire les glaces artisanales sont de vrais pêchés à elles seules, fis-je en savourant ma glace à la noisette.

- Moi je connais un autre pêché....

Rayan se penche à mon oreille et me susurre :

- Une Sepharine heureuse est un vrai appel à l'amour et à la luxure.

Je pique un fard :

- Tu es impossible, soufflai-je à voix basse.

- Moi a ussi je t'aime, rigole Rayan qui adore me mettre dans l'embarras.

Il dépose un tendre baiser sur ma joue comme pour se faire pardonner.

- On fait un tour des rues commerçantes ? Demandai-je en finissant ma glace.

- Bien sûr mon cœur.

On commence par une boutique de vêtement et je fais plusieurs essayages de robe, toutes sont au goût de Rayan, il faut dire qu'elles sont sexy, mais sans être vulgaire.

Elles ont un joli bustier qui moule parfaitement mes formes, le bas est plissé volant joliment quand je tourne sur moi-même, les couleurs sont variées et dégradées.

J'ai quand même un penchant pour celle qui est aux couleurs de feu, elle est jaune en haut et est rouge sang en bas, passant bien évidemment par différentes nuances d'orange. Et j'hésite également avec le même modèle en blanc pour le bustier et dégradé bleu lagon. Comme elles sont moitiés prix, à cause des soldes d'été, je ne réfléchis pas longtemps, je prends les deux. Au moment de passer en caisse je ne trouve ni mon porte-monnaie, ni ma carte bancaire. La panique m'envahit, ce n'est pas vrai je me suis pas faite voler quand même ! Pourtant j'ai été hyper vigilante.

- C'est ça que tu cherches ? Demanda Rayan en me montrant ma carte et mon porte-monnaie.

- Bon sang ! J'ai cru qu'on me les avait volé, fis-je soulagée.

Je tente de les reprendre, mais Rayan les éloigne de moi, les tendant vers le ciel, hors de ma portée :

- Rend-moi ça, je dois payer !

- Hum il me semble pourtant que tu voulais que je te paye tout pour t'avoir embêté avec mes chatouilles.

- Mais je n'étais pas sérieuse ! M'exclamai-je ahurie.

- Je sais, mais une promesse est une promesse, dit-il en riant et en souriant taquin.

- Mais....

- Pas de mais.

Je saute, tentant désespérément d'attraper mon argent, oh que je maudis qu'il soit si grand. Il paye à ma place sous l'hilarité des clients qui me voient galérer à tenter de récupérer ce qui m'appartient, quant à la gérante, elle sourit amusée. Il n'y a que moi que ne trouve pas ça drôle. C'est ce qui s'appelle se faire avoir à son propre jeu... j'avais balancé ça pour qu'il cesse de m'embêter (ce qui n'a aucunement marché, ni découragé soit dit en passant). Mais là me faire ce coup-là....

Fais-moi sourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant