[PDV Sepharine]
Ces derniers jours ont été très intenses, ils sont passés à une vitesse et par moment à une lenteur.... Surtout avec Zaidi quand il m'a retenu l'autre jour, c'était... irréel, intense. Cet échange visuel m'a paru durer des heures.... Et pourtant....
Son regard est si pénétrant quand il pose ses yeux sur moi, cela me met mal à l'aise, car j'ai le sentiment qu'il attend quelque chose de moi. En fait, c'est comme s'il me poussait à aller de l'avant, au départ c'était perturbant, mais maintenant je trouve ça assez... galvanisant. Car lorsque j'interviens à son cours, j'ai un peu moins d'appréhension par rapport à d'autres matières, je me sens comme encouragée pour dire le fond de ma pensée.
Il me donne en quelque sorte du courage. Je ne sais pas si je me fais des idées, mais j'ai envie de croire qu'il fait ça pour m'aider à progresser.
Je continue d'avancer, me voilà obligée d'emprunter cette fameuse ruelle, là où j'ai failli être agressée.... Je regarde autour de moi, pas de Nathaniel à l'horizon. Si je recroise ces deux types... jamais ils ne me laisseront partir.
J'ai une boule au ventre.
Pourquoi il faut j'imagine les pires scénarios ? Allez Sepharine, tout va bien se passer, dans cinq minutes je suis au chaud sous ma couette.
Malgré tout j'ai pressé le pas.
Au bout de la ruelle j'ai distingué une silhouette qui se découpait dans la pénombre. J'ai stoppé net, c'est la carrure d'un homme.
La ruelle est tellement étroite on va se frôler.... Il pourrait me plaquer contre un mur, je ne pourrais pas m'enfuir. Et avec cette pluie battante même si je crie personne ne m'entendra.
Il faut que je me calme. Si ça se trouve c'est juste quelqu'un qui rentre chez lui... comme moi.
Je deviens nerveuse et fébrile comme lorsque ce type m'a attrapée mon poignet. Mes jambes se sont mises à trembler, je suis incapable de me raisonner. Et cette silhouette qui évolue vers moi...
Un peu de courage Sepharine, ne montre pas que tu as peur, sinon cela ne va qu'encourager cet homme à t'agresser si c'est vraiment son objectif.
Je croise mes bras contre ma poitrine, je baisse les yeux et j'accélère le pas. Je serre les poings, prête à me défendre si besoin.
Cet homme et moi continuons de nous rapprocher l'un de l'autre.
Mon rythme cardiaque s'accélère.
Je fais un pas de côté au moment où on se croise. Je serre tellement mes poings que mes ongles rentrent dans la paume de mes mains.
- Bonsoir tout va bien ?
- Oh mon dieu !
Ce n'est que Monsieur Zaidi, je reprends ma respiration et mes esprits.
[PDV Rayan]
- Pardon, je n'avais pas l'intention de vous effrayer.
- Non, non, ce n'est pas votre faute ! Bo... bonjour, enfin bonsoir.
- Si je vois bien que je vous ai fichu la peur de votre vie, vous êtes blanche comme un linge.
- Non, non, c'est moi, j'étais pas rassurée dans cette ruelle, je ne vous avais pas reconnu.
Elle est complètement terrorisée, elle peine à reprendre son souffle.
- Oui, je veux bien vous croire. C'est très sombre ici et il pleut des trombes. Comment se fait-il que vous rentriez seule sous la pluie ?
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Fais-moi sourire
Storie d'amoreIl est aimé comme détesté. Il est bienveillant comme intransigeant. Il est passionné comme raisonnable. Il est tolérant comme intolérant. Il est fort comme il est fragile. Son nom Rayan Zaidi. PS : L'illustration de la couverture n'est pas de moi m...