Arrivée désastreuse

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        14h00. Paris.

Et si c'etait une mauvaise idée ?
Et si je n'aurais jamais du partir comme ça ?
Qu'est ce qui m'a pris ?

Des questions et des questions se bousculaient dans mon cerveau tandis que j'étais déjà placée devant la porte de la petite maisonnette que j'avais réussi à avoir avec mes économies.

J'hésitais à entrer car je savais a présent que j'allais vivre seule et aussi car j'étais vraiment partie de la maison sans un mot. Sous un coup de tête, sans penser à ce que pouvait réellement penser mon frère. En étant tout simplement égoïste.

Après 10 minutes à me poser des questions auxquelles je n'aurais pas des réponses, j'entre finalement et fini par être satisfaite. La maison était belle.

Je monte alors à ma chambre après inspection des lieux et y dépose mes affaires essayant tant bien que mal de ne pas penser à la mort de mes parents et Ethan.

Une fois terminé et sentant mon estomac crier famine, je décide d'aller faire des courses après avoir pris une douche froide et m'être habillée simplement.

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   21h00. Centre ville.

J'ai finalement pris plus de temps que je le pensais vu qu'il fait à présent nuit. C'est vrai que je n'ai pas fais que les courses. J'en ai aussi profiter pour jeter un œil au lycée où j'ai pu m'inscrire et prendre un peu l'air.
Mais à présent tout mes sens me criaient de rentrée. La fatigue également.

Je décide alors de passer par une petite ruelle afin de plus vite arriver et comme je n'aime pas me déplacer seule la nuit, j'hâte mes pas.

En relevant mes yeux de mon téléphone, mon regard croise trois jeunes garçons et je ne sais pas pourquoi je le sens mal. Très mal même.

Je décide de mettre la capuche de mon pull et de passer comme ci je ne les avais pas vu mais malgré moi je finis malheureusement entourée.

Mais qui voila ? Dit un de mes agresseurs sentant l'alcool à plein nez.

Ce n'est pas conseillé de se balader à cette heure ci. Surtout quand on n'est bien foutu comme fille. Dit le deuxième en me frôlant.

Je n'arrive pas à parler. Ma voix est comme bloquée dans ma gorge.

J'essaye de forcer le passage pour pouvoir passer mais le troisième me bloque une fois de plus le passage. Je commence à avoir du mal à respirer comme ci l'air ne rentrait plus dans mes poumons.

Laissez moi partir, je vous en pris. Je les suppliais presque.

Allez. Tu ne vas pas partir comme ça quand même. Dit le premier en s'approchant de moi.

Très vite, ils ont commencé à me toucher je n'ai pas eu le temps de réagir que je me suis retrouvée plaquer au sol. Je me débattais du mieux que je pouvais mais impossible. Un me tenait les mains et l'autre les pieds.

Le premier qui est le plus baraqué était sur moi et commençait à me faire des bisous dans le cou. Je voulais crier mais je n'y arrivais pas. Je le sentis ensuite me fair un sucon dans le cou.

Il me retira mon pull et des flash-back refaisèrent surface.

Ça recommence.

Mes larmes coulent à flots à présent sur mes joues et je me débats de plus en plus.

Tu vas arrêter de te débattre ! Dit celui qui était sur le point de me hoter mon pantalon en me donnant un coup de point dans les côtes et je ne pus me retenir de crier.

Ah ! Non ! Non arrête ! Je t'en supplie ! Pas encore ! Jonas non ! Criais je.

Putain mais qui est ce Jonas encore? Les mecs tenez la bien qu'on en finisse. Dit le premier.

Je ne réagissais plus. Ce n'était plus eux sur mon corps fragile mais lui.

Il m'avait dit qu'il recommencerait encore et encore. Je ne peux pas le laisser faire il faut que je me défende.

Je donna alors un coup de genou aux parties intimes de celui qui était sur moi et il cria.
J'esseyais donc de me lever mais il ne me laissa pas partir et me donna un coup de pied dans mon ventre.

Le coup de trop.

Je sentis mon corps se vider de ses dernières forces mais au moins je revenais à la réalité.

Ce n'était pas lui mais mon deuxième agresseur qui m'avait affligé ce coup de pied.

Salope ! Je te jure que tu vas regretter ça ! Dit le deuxième en colère.

Il me donna une giffle et ordonna que le troisième m'enlève mon pantalon. Il lacha mes mains et je le vis aller vers mes jambes. Mais quelques secondes après je le vis être projeté au sol par une personne et puis plus rien.

Trou noir.

Cette première journée commence bien.

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What If I Was The Reason ( En Correction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant