Crise de panique

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Eva


 

  12h00. Elwara high school.

J'ai passé mon temps à écouter des musiques sur mon téléphone pendant le cour. Les regards des garçons sur moi me donnaient la chair de poule.

Je me dirigeais vers un coin dans la cour pour être sûr d'être seule et je remarquais un arbre isolé et m'y assis. Je portais mes lunettes et commençais mes devoirs .

Mon attention se porta sur des crits comme ci deux personnes se disputaient. Etant donné que je sois la seule à avoir remarqué, je me leva et partit en direction du bruit.

Je me cachais et regardais la scène silencieusement remarquant la fille qui était devant moi au cour de la matinée.

Tu veux quoi Luc ? Dit la fille.

Je suis désolé, Ok ? Je ne voulais pas te frapper.

Mais tu l'as fait. Je ne veux plus te voir. Lache moi les baskets !

Non Isa. Tu m'appartiens. Tu ne peux pas me repousser comme ça.

T'es malade. Je ne suis pas ton objet. Maintenant laisse moi partir. Dit elle essayant de se détacher de lui.

Tu ne vas nulle part. Reste là et embrasse moi. Dit il en essayant de l'embrasser.

Non. Putain lâche moi !

Je ne peux pas la laisser comme ça. Il n'a pas le droit de la forcer à l'embrasser.

Je m'avance et dit le plus fort que je peux.

Laisse la partir.

Ils se tournerent vers moi et je ressentis mon coeur se serrer .

C'est lui.

Un de mes agresseurs d'hier. Il est défiguré . Mais même si c'est le cas, j'arrive à le remarquer.

Son regard dur qui fait froid dans le dos. Il me rappelle tellement jonas.

La fille en profite pour s'enfuir et moi complètement choquée je n'arrive pas à bouger.

Eh mais qui voila ? Je ne t'ai pas deja vu quelque part toi ? Il dit s'approchant de moi.

Il ne se rappelle plus de moi. J'en suis ravie mais cette satisfaction s'envole très vite quand il me bloque contre le muret.

Pitié non.

Tu es très belle. Il dit avec un regard plein de désir.

Je ne répond pas. Ma respiration se fait courte. Mon coeur est lourd et mes mains moites.

Il tente de me donner un baiser mais je me reprend et lui donne un gros coup de genou à ses parties. Il se plie en deux et je profite pour partir mais même pas deux pas faits que je me cogne encore contre une surface dur.
Putain ma côte !

Je relève mes yeux et m'aperçois que ce n'est pas un mur mais une personne. Un garçon.

On ne s'est pas déjà vu quelque part ? Dit le gars.

Le deuxième.

Ils sont tous ici ou quoi ? Je ne répond pas et vais prendre mais affaires.

La sonnerie retentit et je décide finalement de retourner en classe malgré moi.

Ma côte me fait horriblement mal et je sens que je suis proche de la crise. Il faut que je respire. Que je sorte de ce fichu lycée mais je ne dois pas aussi perdre mon cours.

J'entre et vais m'asseoir au fond. Je sors mes écouteurs et met une chanson. Ça me fera destresser.

La prof entre en classe et Noa vient s'asseoir à côté de moi. Je n'y prête pas attention. Je suis dans ma bulle. Je dois m'échapper de ce monde pour quelques minutes.

La prof fait l'appel et à mon nom je refuse d'enlever la seule chose qui me permet de rester calme et donc elle s'énerve.

Je ne sais pas ce que Noa a pu dire ensuite à celle ci pour qu'elle me laisse mais je n'avais pas besoin de son aide. Et j'avais décidé de le lui faire comprendre.

Vous connaissez la suite.

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         14h 00. Elwara high school.

Ses mots m'ont blessés.

Beaucoup même.

Après être sortit de la classe, je me suis dirigée vers les escaliers. J'en peux déjà plus.

Je m'assois sur les escaliers et explose en pleurs. S'en est trop pour une première journée et clairement j'en ai marre. On dirait que je suis née avec la poisse.

Je mérite de mourrir. Je veux mourrir.

Eva !

Je ne répond pas. Ma côte me fait mal et rapidement je n'arrive plus à respirer.

Bienvenue crise de panique.

J'ai réussi à ne pas en faire à la pause mais mes efforts n'ont servi à rien.

Une personne s'asseoit à côté de moi. Je reconnais son odeur mais je me renferme sur moi même et met mes mains sur mon visage.

Respire doucement. Inspire et expire doucement. Calme toi, s'il te plaît.

Je fais ce qu'il me dit et me sens au bout de quelques minutes mieux.

Je suis désolé. Je ne voulais pas dire ça. C'est à cause de moi.

Je ne veux pas l'entendre. Ses excuses ne me servent à rien.

Je me lève et prise d'un vertige, je perd l'équilibre mais avant de toucher le sol il m'arrête ce qu'il provoque des frissons indescriptibles.

Je te ramène. Il dit en me regardant droit dans les yeux.

Je ne sais pas ce qui me prend. En temps normal je me serais débattue pour qu'il me laisse mais je suis tellement fatiguée pour ça et son regard culpabilisant me déstabilise encore plus.

Il se dirige vers sa voiture et me dépose sur la banquette arrière et heureusement qu'il n'y a personne dans la cour sinon j'aurais vraiment eu du mal à revenir dans cette école encore une fois.

Il fouille dans mes poches et en ressort mon téléphone.
J'essaie de me relever. Il n'a pas le droit de prendre mon téléphone.

Recouche toi. Je veux juste faire un truc. Je ne vais pas voler ton téléphone. Il me rassure.

Je me recouche et quelques secondes après il me met mes écouteurs dans les oreilles et me fait un sourire avant de monter devant.

Maintenant repose toi. Il dit avant de démarrer.

Je l'admire quelques secondes avant de m'endormir épuisée par cette demie journée.

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What If I Was The Reason ( En Correction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant