IV

3.2K 266 28
                                    


Elle n'en croyait pas ses yeux, la maison de cet homme était une pure merveille, elle ne pensait pas qu'une fois dans sa vie elle verrait une telle chose et encore moins dans cette circonstance. Alors qu'elle prenait les marches, Azela manqua plus d'une fois de se ramasser car ses yeux ne suivaient pas ses pas mais ce qui l'entourait.
Et dire qu'en voyant cet homme il y a quatre jours elle ne l'imaginait pas aussi aisé, là il y avait largement de quoi ne pas en douté.
Une fois devant la porte d'entrée, la silhouette d'une femme blonde s'y tenait droite et semblait l'attendre.

- Bonjour mademoiselle Azela, je m'appelle Séraphine, je suis la gouvernante des lieux. Suivez moi je vous prie, monsieur Rádamanthys vous attend.

Sans attendre sa réponse, la femme se retourna et engagea une marche rapide digne d'un soldat en guerre, la menant de couloirs en couloirs.
Une fois devant une énorme porte de velours, cette même femme frappa deux coups puis s'en alla.
Éberluée, Azela resta debout comme un i sur le pas de la porte. Elle se demandait pourquoi cette femme l'avait laissé seule quand soudain la porte s'ouvrit sur Adōnis. Cet homme qu'elle trouvait quatre jours plus tôt malotru et bien maintenant elle le trouvait incroyablement sexy avec sa chemise immaculée aux manches retroussées enfilé dans son pantalon noir.

Adōnis quand à lui, en ouvrant cette porte sera la mâchoire, cette femme lui plaisait incontestablement et il devait passer au-dessus de tout cela et s'en tenir au professionnalisme dont il fait toujours preuve avec un potentiel employé.

Alors qu'elle était toujours sur le pas de la porte, Adōnis contourna son bureau et s'y assit tout en la regardant.
Mal à l'aise, Azela regardait autour d'elle. Bien que ce bureau était vaste et bien garni, il était terriblement sombre.

- Prenez donc place mademoiselle. L'interrompt Adōnis dans sa contemplation.

Sans plus se faire prier, elle prit place.

- Je suis...venue pour l'offre que vous m'aviez faite. Le...babysitting
- Je le sais ça.
- Oui...hum...votre gouvernante m'a fait passé par plusieurs couloirs pour venir jusqu'à vous et...je n'ai vu ni entendue des enfants...
- Il n'y a pas d'enfants ici, du moins pas encore.
- Qu'est-ce que je fais ici alors monsieur Rádamanthys ?
- Vous êtes là pour une offre d'emploi, j'ai autre chose à vous proposer. Je suis à la recherche d'une mère porteuse, cela vous intéresse-t-il ?

Azela n'en croyait pas ces oreilles. Mère porteuse ! Furibonde, elle se leva brusquement.

- Je croyais vous avoir dit que je ne savait pas m'occuper de moi-même...
- C'est vrai, vous me l'aviez dit. Vous ne serrez pas seule si c'est ce qui vous tracasse, vous vivrez ici jusqu'à ce que l'enfant naisse, je prendrai soin de vous.
- Ça ne m'intéresse pas, excusez-moi monsieur Rádamanthys. Dit-elle en prenant la direction opposée.
- Vous aurez un demi-million.

Là alors s'en était trop pour Azela, cet espèce d'imbécile terriblement beau et sexy au charme d'Apollon croyait que son argent allait tout arrangé.

- Ce n'est pas parce que j'ai des emplois médiocres que votre demi-million à tout claquer va me faire changer d'avis. Et même ça je trouve ça peu pour ce type de service.
- Je double la somme
- Je m'en vais, excusez-m...
- J'ai vraiment besoin d'une mère porteuse Azela.
- Ça existe des agences pour ça.
- Oui sauf que ça prendra trop de temps. Dans quelques jours la dernière ovule de ma femme ne sera plus utilisable. Il y a eu un problème au laboratoire...
- Dans ce cas cherchez une autre personne.
- Je vous ai trouvé vous.
- Je ne peux pas, désolé.
- Je vous en supplie Azela, pensez-y...
- Désolé.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant