XLVI

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Azela monta les marches deux à deux pour parvenir à l'étage où Adōnis la rejoignit. Elle était entrain de prendre une écharpe puis descendit dans le salon où elle prit ses clés de voiture tout en ignorant tout ce que son abrutit de mari lui disait. Mais vint un moment où il l'a retint.

- Pourquoi est-ce que tu es si explosive?
- C'est dans ma nature, tu devrais le savoir alors ne m'arrête pas parce que tu risque de le regretter...
- Attend mon cœur.
- Je commence à croire que tu l'aimes toujours. Parce que je ne comprends pas comment est-ce que tu peux garder ton self-control alors que cette givrée s'en prend à moi. Je suis censé être protégé par mon mari et là tu me donnes juste l'impression d'être la vulgaire copine.
- Non, je veux juste qu'on prenne la chose calmement et qu'on en discute, qu'on prenne une décision à deux.
- Ne cherche pas à m'embrouiller car tu n'y parviendras pas. Depuis qu'elle a refait son apparition à la maternité tu ne fais rien, tu es comme anesthésié. Si tu ressens encore quelque chose pour elle dis-le moi.
- Arrête de dire des conneries pareilles! Est-ce qu'à un moment je t'ai montré que je tenais encore à elle?
- Tu ne réagit pas depuis qu'elle me menace. J'ai l'impression que tu la protèges.
- Toi même tu l'as dis, elle est instable alors il en va de ma responsabilité de la protégé elle aussi...
- Ta responsabilité? Dites-moi que je rêve bon Dieu! Quelle responsabilité Adōnis? Elle est censé ne plus rien représentée pour toi.
- Oui, mais c'est mon ex-femme. Je me sens en parti responsable de sa situation.

Azela était complètement ébahie. Elle n'en revenait pas que toutes ces stupidités sortaient de la bouche de son mari. L'homme qui était censé penser au bien-être de sa famille avant toutes choses. Et là elle comprenait qu'elle occupait et occuperait toujours la deuxième place après Thalía.

- Tu te rends comptes que tu viens de me dire subtilement qu'elle comptait toujours pour toi ? Elle compte tellement que le fait qu'elle me menace de mort ne t'effraie même pas! Toi qui es censé m'aimer.
- ....
- Tu as perdu ta langue maintenant? Tu ne l'ouvres plus espèce de connard! T'es entrain d'essayer de me dire quoi là?
- Ne te méprends pas Azela. C'est toi que j'aime, la preuve en est que c'est avec toi que je me suis marier et ça ne risque pas de changer. Dit Adōnis en la tirant dans ses bras.
- Lâche-moi, je n'ai pas de temps à perdre avec tout ce que tu pourrais bien me raconter. J'ai ma vie à sauver.
- Où tu vas à cette heure de la nuit?
- Je vais faire ce que tu aurais dû faire depuis le début, je vais mettre un terme à ces conneries en portant plainte contre elle.
- Ne fais pas çà Azela.
- Tu peux me dire pourquoi? Tu as encore des sentiments pour elle! Tu l'aimes encore c'est çà?
- Oui, cria-t-il dans un aveu brusque.

Un silence assourdissant venait de tombé abruptement dans la pièce. Adōnis venait d'avouer après trois mois de mariage qu'il aimait toujours son ex-femme. Notre héroïne se demandait précisément au moment même ce qu'elle avait loupé trois mois auparavant. Elle qui pensait qu'il se souciait juste d'elle et sa santé mentale venait de tomber de son nuage.
C'est extrêmement déçue que notre héroïne prenait la peine de le regarder dans les yeux. Dans ses yeux, elle vit du regret...mais c'était déjà tard, beaucoup trop tard car il ne faisait que commencer à regretter.

Azela aurait voulut le frapper comme s'il n'était qu'un vulgaire sac et crier telle une malade en agonisant...elle voulait le faire mais elle se ressaisit et se dit intérieurement qu'elle méritait bien mieux que ce qu'il lui avait offert jusqu'à présent. Elle mériterait d'être heureuse et ce n'était clairement pas lui sa source du bonheur.

- Aze...
- Le pire dans tout ça, c'est que je l'ai ressenti...dès l'instant où elle est entré dans cette chambre à la maternité. Je l'ai sût mais je me suis dis que tu ne t'étais pas marié avec moi pour rien, que tu m'aimais un minimum...
- Mon coeur...je t'assure que je t'aime. C'est juste que je ressens aussi ce besoin de la protéger, elle a besoin de moi.
- Donc la sécurité de ta femme et de ton fils passe en second plan? Nous, ta famille! Tu penses que nous n'avons pas besoin de toi? Ce dont elle a besoin c'est de voir un psy et rien d'autre! Et toi aussi tu en a besoin Adōnis. Vous n'avez pas besoin l'un de l'autre dans votre folie commune.
- Je peux tout arranger mon coeur mais ne porte pas plainte, elle est juste déséquilibrée, je la ferai voir un spécialiste.
- Tu me déçois énormément. Comment est-ce que j'ai put tombé amoureuse d'un homme comme toi...
- Ne dis pas ça mon amour, je te jure que j'allais trouvé une solution.
- Je ne veux plus rien savoir. Surtout en ce qui concerne Thalía, j'en ai assez entendu parler. Tu sais j'ai trop lutté pour toi, à présent tu as véritablement tout détruit.
- Mon cœur ne fais pas çà, laisse-moi juste le temps de tout remettre en place. Tout redeviendra comme avant je te le jure.
- Rien ne redeviendra comme avant! Tu es encore amoureux d'elle! Après tout ce qu'elle t'a fait? Tu n'es qu'un égoïste, tu te permets de faire souffrir les gens autour de toi. Dès demain je quitte cette maison avec mon enfant.
- Calmons-nous Azela...
- Tu n'as qu'à te calmer toi-même! Je te demande le divorce le plus tôt possible et tu as intérêt à signer, pour ce qui est de Khlaüd tu pourras le voir tous les deux mois et vous passerez juste une journée ensemble. Si tu oses ne serait-ce qu'un jour penser à me l'enlever pour ta folle tu ne le rêvera plus jamais. Pour ce qui est du divorce seule la pension suffira.
- Je ne compte pas divorcé Azela de quoi est-ce que tu parles?

Sans l'écouter, elle continue de lui énoncer ces informations qui seront mis à l'orde dès demain.

- Je passe l'éponge pour la plainte. Mais si elle s'aventure ne serait-ce que dans le quartier où je vivrai je la ferrai enfermé telle la psychopathe qu'elle est.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant