XLV

1.1K 92 6
                                    



A peine était couché le petit, Adōnis eut simplement le temps de prendre une douche que son épouse vint lui raconté la magnifique et effrayante petite péripétie qu'elle avait vécu des heures auparavant avec son ex-femme.

- Je ne sais pas quoi faire de plus...
- Vraiment? Je te signale que nous avons un gosse de 14 mois sous le toit et par conséquent toutes ses petites aventures ici vont s'arrêter.
- Tu crois que c'est facile pour moi de vivre avec ses stupides menaces? Je sais que tu as peur mon amour et je le comprends...mais comprends que j'ai d'autres charges, l'entreprise, mon fils, toi et moi-même aussi. Je ne peux pas tout réglé en même temps. Ce n'est pas possible et tu le sais ça.
- Très bien, je te demande juste de revoir tes priorités Adōnis, on ne peut pas vivre avec cette menace constante. Te rends-tu comptes qu'elle n'est pas stable? Elle pourrait faire n'importe quoi pour te récupérer! Quite à me tuer.
- Je les connais mes priorités...
- Alors pourquoi tu ne fais rien contre elle! Je te jure Adōnis que s'il arrive qu'elle touche ne serait-ce qu'un cheveux de mon enfant tu auras de mes nouvelles.
- Tu me menaces là?
- C'est à toi de réfléchir tu es assez grand pour çà. Dit-elle en s'en allant.

Dans la cuisine, elle était tellement en colère et se sentait impuissante qu'elle s'empressa de ranger correctement. Faire du rangement calmait à la perfection son humeur massacrante. Elle mit en marche le lave-vaisselle, nettoya le carrelage et la cuisinière quand elle vit dans son jardin des mouvements. Se disant que ce n'était qu'un animal nocturne, elle reprit de plus belle l'entretien de la cuisine.
Mais alors qu'elle voulu ouvrir le réfrigérateur pour se rafraîchir, elle perçut de nouveau un mouvement à l'extérieur et au moment où elle se retourna, son regard entra immédiatement en contact avec celui de Thalía. Cette dernière se rapprocha alors de la bai-vitré et dit clairement « je te tuerai très prochainement. »
Complètement effrayée par la psychopathe que faisait à merveille cette dingue, Azela fit tombé de ses mains la bouteille cassable de jus d'orange.

Ayant entendu le bruit de verre brisé, Adōnis se précipita dans la cuisine, endroit d'où provenait le bruit en question. À son arrivé, il vit Azela debout avec une expression complètement inconnue sur le visage. Celui de la peur. Jamais auparavant il n'avait vu cela sur le visage de sa femme, et à cette expression y était ajoutée celle de la détermination. Ne comprenant pas immédiatement la raison de son trouble, il s'approcha rapidement d'elle puis la secoua légèrement pour la réveiller de son absence.

- Que s'est-il passé mon amour?
- Elle...elle était ici, dans le jardin Adōnis ! Tu m'expliques comment est-ce qu'elle a put entré ici alors qu'il y a des agents de sécurité partout! Tu vas m'expliquer cela immédiatement. Dit-elle en colère contre Adōnis.
- Tu vas te calmer! Je te signale que je ne suis pas devin Azela. Comment est-ce qu'elle a put rentré je n'en sais rien. Je te signale qu'elle a habité ici avant toi alors elle connaît les angles mort où les caméras n'ont put détecter sa présence et le fait qu'il y ait des agents de sécurité ici ne garantie pas à 100% notre sécurité.
- J'en ai marre tu me comprends...j'ai l'impression qu'elle ne va jamais totalement nous foutre la paix. Je sature...elle m'a menacé de mort y a quelque seconde et je n'ai rien pu faire...la troisième agression en un jour.
- Calme toi mon c...
- Tu ne vas rien faire c'est çà ? Tu vas te contenter de me demander de me calmer à chaque fois ? Et ne pas agir pour moi? Parce que à ce que je sache elle n'en a pas après toi. C'est moi qui suis un obstacle pour elle. Et tu ne fais rien...à quoi est-ce que tu sers bon sang ! Je ne compte pas ne serait-ce qu'un peu pour toi ! Pour que tu puisses réagir ?
- J'essaye de te calmer parce que ça se voit que tu es au bord de la crise de nerfs.
- Bien sûr que je suis au bord de la crise! On me menace...j'ai l'impression que c'est elle qui décide de ma survie ou non! Et avec toi qui ne fais rien c'est comme si on attendait patiemment qu'elle daigne me tuer. Et si je me calme, tu peux me dire ce que ça va arranger? Parce que moi je ne vois rien.
- Je te le demanderai qu'une seul fois...
- Tu sais quoi? Ferme-la c'est mieux. Dit Azela en le poussant. Si tu ne comptes rien faire moi je ferai quelque chose.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant