VIII

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- J'aurais dû partir ce jour-là, mais je suis revenu car je trouvais ça tragique de vous laissez dans la situation qu'était la votre, je voulais vous aidez bien que votre vision des choses n'allait pas dans le même sens que la mienne...
- Azela, veuillez...
- J'ai conscience que je suis inconsciente, tout ce que vous voulez mais pas irresponsable, je ne mettrait jamais la vie de ce bébé en danger intentionnellement, je...je voulais juste prendre l'air, je n'ai pas l'habitude d'être enfermé, cloîtrer dans le même espace toute une semaine, voir les mêmes têtes à longueur de journée ou avoir des gens sur mon dos.
- Je comprends...
- Non, vous ne comprenez pas monsieur Rádamanthys, vous avez peur pour la vie de votre enfant mais vous n'en avez rien à faire de la mienne, vous me privée de ma liberté, vous pensez que tout peut aller avec l'argent mais moi je ne fonctionne pas avec. J'ai pris une décision...je vais partir quelques temps et on se revoit dans une semaine pour le résultat. S'il est positif je reviendrai et serai le parfait petit chien obéissant que vous voulez, s'il ne l'est pas vous n'entendrez plus parler de l'irresponsable que je suis.
- Ne dîtes pas de choses pareils Azela.
- C'est vous qui m'avez traité d'irresponsable. J'y ai beaucoup pensée sur le chemin du retour, il est long, alors j'y ai longuement et mûrement réfléchie.
- Bien, on se voit dans une semaine, faites attention à vous.

Sans un mot Azela sortie dans la cour et appela un taxi. Elle refusa que le chauffeur d'Adōnis la raccompagne.
Dans son coin vers la fenêtre de sa chambre, Adōnis regardait la jeune femme prendre ce taxi. Il se sentait mal par rapport aux propos qu'avait tenu Azela. Il avait été bien trop stricte.

Depuis plus d'une heure, il révisait le dossier de Azela Vané, sa mère porteuse. Son dossier était complet et ne possédait aucune faille bien quelle soit métisse. Elle était née d'un père africain de nationalité gabonaise et d'une mère norvégienne quoi de plus anormal. Depuis qu'elle était partie, il se demandait comment est-ce que se ferai la cohabitation une semaine plus tard. Bien que Azela soit très libre dans ses choix, il aurait aimé la contraindre à rester ici dans sa maison mais hélas, l'urgence qui pressait la voix de cette dernière était à son paroxysme. Cette belle jeune femme ne tenait plus à être ici comme Thalía trois ans plus tôt.
Thalía, la femme qu'il avait aimé à en perdre son statut, un statut de célibataire endurci. Il lui avait tout donné et elle avait tout reçue pour au final s'en allé avec un autre que lui, le faire vivre avec la fortune qu'Adōnis lui avait donné pendant tellement d'année, cinq ans précisément de sa vie lui ont été accordé par amour et cette femme avait tout jeté au diable par amour pour un autre. Il ne lui restait d'elle qu'une ovule et des souvenirs dégoûtants.
Parfois Adōnis remettait en question l'amour par sa faute mais se ressaisissait prestement sachant que l'amour était le plus beau des sentiments jamais ressenti par l'homme. Ce sentiment était si pure et fort que même la mort n'y changeait rien.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant