When White Man Meets Black Woman

XLVII

Le lendemain à l'aube, Adōnis s'était levé tôt pour pouvoir arrêter son épouse. La nuit avait été des plus longue pour lui. Il n'avait pas cessé un seul instant de penser à sa vie sans le bonheur que lui apportait sa femme, son Azela, la mère de son fils et la mère de tous ces autres enfants. Quand à Thalía, certes il l'aimait toujours mais il ne ressentait pas pour elle le même engouement qu'il présentait aux côtés de sa belle métisse. Pour lui le choix était rapidement fait. Il n'avait pas vraiment eu besoin de toute la nuit pour y réfléchir. Sa décision était prise. Il ne les laisserait pas s'en aller.

Alors qu'elle était entrain de ranger les dernières affaires de Khlaüd, Azela se mit à penser. Elle se demandait si elle prenait la bonne décision. En son fort intérieur, elle savait qu'elle avait dis tout cela sur un coup de tête mais en même temps elle le pensait. Elle ne pouvait vivre sous le même toi qu'un homme qui ne l'aimait pas et qui n'était pas prêt à prendre les bonne décisions pour sa progéniture et encore moins pour sa famille. Alors elle avait décidé de mettre un terme à cette épuisante aventure en appelant ce matin même son avocat et avait déjà signé toute la paperasse, restait plus qu'à faire parvenir à Adōnis les mêmes documents.
Une fois fini de ranger, elle appela Adam pour l'aider à sortir les sacs de la maison, Ariana était avec le petit dans la cuisine. Donc elle entreprit d'aller le prendre puis s'en aller. Mais dès son arrivé dans le salon, elle vit Adōnis avec son fils dans les bras entrain de l'attendre.

- J'ai fais interné Thalía très tôt ce matin...
- Ce n'est plus mon problème çà. Passe-moi Khlaüd que l'on s'en aille.
- Non. Tu n'ira nul part avec lui, ta place est ici près de ton mari.
- Je n'ai plus de mari d'ici quelques heures. J'ai déjà signé les papiers du divorce, ton avocat viendra d'ici peu avec la paperasse.
- Tu as vraiment fais çà !
- Oui, je ne resterai pas une minute de plus avec toi...donne moi mon fils, je n'ai pas que ça à faire. Tu m'as déjà fait assez perdre mon temps, j'ai un futur à bâtir pour mon enfant.
- Son futur est déjà tracé et tu le sais. Il a besoin de stabilité pour bien grandir.
- Vas-y faire le mec super cultivé loin de moi...c'est maintenant toi qui me parle de stabilité? Écoute je ne veux pas m'étaler dans une conversation stérile avec toi.
- Pense à nous avant de faire...
- Il n'y a plus de nous dès l'instant où ton passé compte plus que ton présent.
- Dans ce cas pense à notre fils. C'est vraiment important de ne pas se tromper.
- Justement je me suis trompé à ton sujet pendant longtemps.
- Tu nous fais du mal Azela, à lui comme à moi.
- Jamais un enfant qui n'a pas grandit avec ses deux parents n'a été retrouvé mort alors arête tes conneries et je te le dis une bonne fois pour toute, que l'on soit bien claire, je ne reviendrai pas avec toi.

À ces mots, Adōnis entra dans une colère noire, jura tout en vociférant contre le monde entier avant de donner un coup de pied dans une chaise.

- J'en ai marre de me battre à chaque fois pour ton amour ou quelque chose qui te concerne. J'ai tellement donné de moi qu'il n'en reste presque plus rien et le peu qu'il en reste je veux le consacrer à mon fils...
- Pense...
- J'ai pris ma décision ce soir et je ne reviendrai pas là-dessus. Les papiers du divorce te parviendront dans les semaines qui suivent et tache de les signer, pour le bien de tous.