XVIII

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Deux mois s'était écoulés, depuis aucun des deux ne s'étaient revus. Leurs raisons étaient multiples mais le destin est fourbe.

Alors qu'Azela avait tourné la page, Adōnis lui venait de comprendre l'erreur qu'il avait commit.
Thalía était enceinte de trois mois maintenant. Il était le père d'après elle. Et cette chienne ne savait même pas qui était le père de son bébé mais comptait dans tout les cas rendre Adōnis responsable de cet enfant qui n'était peut-être pas le sien. .
Le jour de la cérémonie en l'honneur de leur enfant, Adōnis avait surprit une conversation plus que houleuse entre certains invités puis dans la soirée, il avait trouvé Thalía entrain de faire l'amour passionnément dans son lit avec Oscar Blake le fameux cousin de Thalía qui n'avait pas vraiment de lien de parenté avec elle.
Entrant dans une sourde et noire colère, il frappa à sang Oscar et chassa Thalía de chez lui sans un sous vaillant en poche.

À présent le voici seul, dans son humble demeure avec Séraphine, le cuisinier, les deux dames de ménage et ses chargés de la sécurité.

Décidément je fini seul, se dit-il à lui-même.

Son dîner fini, il se leva et monta dans sa nouvelle chambre, puisque son ancienne chambre le dégoûtait à cause de ce que thalia avait osée faire là-bas, quand il vit Rosemonde la dame de ménage sortir de la chambre qu'occupait Azela avec un foulard dans les mains.

- Monsieur, j'ai trouvé ceci, devrais-je le jeter ?
- Donne le moi.

Une fois pris, Adōnis rentra dans son nouveau quartier et sentit de toutes ses forces le foulard. À l'éveil de ses sens, il décida de ne pas finir seul, cette femme l'aimait et l'attendait impatiemment. Elle lui pardonnera, il en était sûr et certain puisqu'elle l'a. imait et bannissait de sa tête déjà le fait qu'elle ait pût se reconstruire avec un autre car leur histoire commune, celle du bébé perdu les liait à jamais. Fou et plus qu'heureux, il prit sa voiture et se rendit chez elle. Il se souvenait encore bien de la route puisqu'il la harcelait.

Devant chez elle, il remarqua que les volets étaient fermés, aucune lumière n'éclairait l'extérieur, s'armant de courage il descendit de sa voiture et sonna à sa porte.

- Qui est-ce ?

Entendit-il de l'autre côté de la porte. Il savait que s'il disait que s'était lui elle ne lui ouvrirait pas, alors il resta muet pour le coup. Des minutes plus tard, elle apparut enfin devant lui, le visage marqué par la fatigue, ses beaux yeux marron gris avait perdu de leur éclat et ses cheveux étaient négligemment attaché en chignon au dessus de sa tête tandis qu'elle portait un pyjama à carreaux.

Le voyant, Azela perdit le peu de sa bonne humeur, elle le détestait maintenant et ne voulait plus le sentir. Rien que le voir elle se répugnait d'avoir pût éprouvé des sentiments pour lui.

- Qu'est-ce que tu fout chez moi ?
- Je suis venu te voir...
- Toi et moi on a rien à se dire, donc abrège.
- Je voulais savoir comment tu allais.

C'était si marrant qu'Azela se mit subitement à rire, mais un rire loin d'être joyeux, un rire remplit d'amertume.

- Tu es venu voir comment la femme que tu as traité comme une sous merde pendant des mois se porte ! Tu es venu voir celle que tu as laissé après l'avoir piétiné jours après jours ! C'est bon je survie si c'est ce que tu voulais savoir maintenant au-rev...
- Attends, tient ton foulard.
- Ce n'est pas le miens, tu me l'avait offert. Je n'en veut plus, fais ce que tu veux avec...
- Azela, écoute moi deux minutes, fais-moi entré, je ne tarderais pas.

Pour toute réponse, elle lui ferma la porte au nez. Elle ne le supportait pas. À chaque fois qu'elle le voyait elle croyait suffoquée alors le mieux pour elle c'était de l'éviter le plus longtemps possible.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant