XLII

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Aujourd'hui était un grand jour, un grand jour emplit de promesse pour le futur de la famille Rádamanthys, mais encore plus pour notre chère et tendre Azela. Le fruit de ses entrailles viendra au monde dans moins de quatre heures après deux semaines de souffrance supplémentaire.

Alors qu'elle était allongée dans son lit d'hôpital, elle observait Adōnis faisant des allés et retours dans l'immense pièce. Il en faisait tellement qu'à un moment donné elle en eu le tournis.

- Est-ce que ça va? Osa-t-il demandé.
- Si tu n'arrêtes pas de tourner en rond oui je vais finir par l'être, assieds-toi un moment.
- Je suis désolé mais j'y arrive pas. Tu veux que je t'apporte à boire?
- Pose moi encore une question et je te vire d'ici. Tu me stresses plus qu'autre chose...je suis bien et je n'ai besoin de rien quoique je veuille que ce petit vienne immédiatement au monde, il m'épuise comme toi en ce moment.

Pour toutes réponses, Adōnis prit la porte. Il se dirigeait vers Svea et sa mère, sauf qu'à son arrivé il vit Elena assise.

- Qu'est-ce que tu fais ici? Dit-il après avoir embrasser les futurs grands-mères.
- Je suis venu voir comment vous alliez Azela et toi...puis je suis suivie ici, mon gynéco doit arriver d'une minute à l'autre.
- C'est pour quand est-ce la naissance?
- Le 30 du mois sur-prochain.
- Tu as tout ce dont tu as besoin?
- Oui ne t'inquiète pas pour cela, je viendrai te voir pour en parler la semaine prochaine. C'est pas trop le moment là.
- Tu as raison. Et Arda ?
- Il le prend plutôt bien, tu sais qu'il n'est pas jaloux...bref, comment va-t-elle?
- vas-y tu t'en rendras bien compte. Souffla Adōnis éreinté.

Après avoir discuter un moment avec ses proches, Adōnis prit la porte pour souffler un peu, il avait peur que tout ne se passe pas comme prévu.
Pendant ce temps là, Elena se rendit dans la chambre de la femme enceinte accompagnée des futurs grands-mères. La discussion qui s'en suivit fut calme, elles se souhaitaient mutuellement le meilleure que la vie puisse leur offrir.

La nuit tombée, Azela auprès de son fiancée n'en revenait pas, huit heures étaient passées et toujours pas de contractions comme celles qu'elle avait ressenti ce matin. Ces mêmes contractions qui lui avaient arrachées de longs soupirs et des larmes.

- Hey...mon amour, tu te sens bien ?
- Je suis très fatiguée Adōnis...je me sens lourde.
- Attend moi un instant, je vais chercher le médecin.
- Tu crois qu'il y a un problème avec le bébé? Demande-t-elle agitée, c'est anormale c'est çà? Il va mourrir?
- Non, ne dis pas des choses comme çà, je ne suis pas médecin mon coeur, la dernière fois qu'il est passé le bébé n'était pas prêt...je vais le chercher pour qu'il nous rassure et lui demandé au pire des cas, qu'il te donne un truc qui puisse redéclencher les contractions.

Adōnis alla chercher le médecin. Ce dernier se hâtait dans la chambre de la patiente. Une fois la porte ouverte, ils virent du personnel autour d'une Azela en sueurs. D'après les dires des infirmières, notre héroïne était en travaille, le bébé viendrait d'ici une trentaine de minutes.

Une heure plus tard, Ils assistaient au plus beau des cadeau. La naissance de ce petit ange aux yeux fermés et aux cheveux bouclés allongé sur la poitrine de sa mère.
Tout le monde avait eu le plaisir de faire sa connaissance et apparemment il avait déjà gagné le coeur de tout le personnel hospitalier.

- Tu as vu...ton petit miracle.
- Notre petit miracle Azela.
- Bon les amoureux, on va vous laisser, il se fait tard. Dit Svea.



Des jours plus tard, alors que la jeune maman était seule dans sa chambre, elle reçut une visite dont elle se serait bien passé. Croyant que c'était Adōnis qui revenait du boulot très tôt, elle eu en échange la désagréable présence de Thalía. Cette saleté de bonne femme se tenait devant elle prête à lancer les hostilités.

- Je vois que tu as fini par avoir tout ce que tu voulais...mon mari, son argent et maintenant un enfant de lui...
- Et moi je constate avec bonheur et gaieté que j'ai tout ce que tu aurais put avoir mais que tu ne méritais pas.
- Arrête de jouer à la plus maline avec moi souillon...
- La souillon ici c'est toi. Je n'ai pas de temps à perdre donc tu vas gentiment t'en aller.
- Je viens en toute amitié pour te dire que Elena McKenna couche avec Adōnis...
- Ohhh tu t'en fais tant pour moi à ce point ? Ça me touche beaucoup sauf que tu es en retard chérie, je le sais et ce n'est plus d'actualité...Part en paix et soit tranquille tu as accomplie une bonne action...
- Tu vas regretter tout...

Cette dernière s'interrompit dès l'entré du bel apollon. Ce dernier était sonné. Mais rapidement son visage se déforma de colère. Sans plus attendre il lui prit par le bras fermement.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant