XVII

1.9K 177 7
                                    

Azela arpentait les rues d'Oslo à la recherche de son chez elle la tête dans vide, le coeur et l'âme en miettes. Elle regrettait amèrement d'avoir rebrousser chemin ce jour-là pour l'aider. Elle aurait dûe rentrer chez elle et ne point avoir de compassion pour cet homme qui au jour d'aujourd'hui la détestait.
Elle n'avait rien demandé, mais tout ceci lui tombait sur la tête comme le ciel. Durant son séjour à l'hôpital, il était venu lui dire à quel point elle était une erreur de parcours, une idiote qui s'est faite utilisée sans rien voir venir, lui montrer à quel point elle était insignifiante pour lui et par dessus tout qu'elle était l'assassin de son enfant.

Entre toutes ces injures et son insomnie coriace, Azela n'en pouvait plus, elle se trouvait à la limite du supportable. Elle faisait tout pour ne plus croiser son chemin à lui et à sa femme. Elle ne pouvait même plus habité chez elle car il y venait aussi pour la tourmenté, ça en devenait de l'harcèlement, mais elle ne pouvait porter plainte, elle compatissait à sa douleur.
Cette situation la rendait triste de s'être entiché de ce personnage infâme, qui lui remet l'entière responsabilité de la mort de ce petit être sans se mettre une seule fois à sa place. Là était bien l'injustice de la vie. Toi tu essayes de comprendre les autres mais personnes ne cherche à te comprendre.
Décidé à tourner la page exécrable de sa vie, elle se rendait chez sa mère.

- Zela! Mon Dieu, mais tu es gelé ! Que fais tu dehors à moins dix degrés !
- Je veux juste tes bras maman, j'en peux plus, je...je vais craqué, pleura-t-elle, j'arrive plus à passer outre, ça m'étouffe.

La prenant dans ses bras, Svea l'emmena dans son ancienne chambre, la réchauffa et l'écouta attentivement.
Pendant son monologue, Svea ne l'avait pas une seule fois coupé la parole.

- Tu ne peux plus supporter son comportement Azela, tu l'aimes çà c'est sûr, mais ça ne veut pas dire que tu dois devenir son souffre douleur, chacun porte sa croix, tu vas te ressaisir parce que si tu ne le fais pas je t'assure que je porte plainte pour toi. C'est pas possible d'être adulte et aussi con.
- Mais maman, il souffre...
- Ce n'est pas une raison valable pour qu'il jette son chagrin sur toi, ça fait cinq mois que tout cela c'est passé. Et si tu adhère à cela, Zela je te préviens, mieux vaut que tu rentres chez toi.
- Mais maman...
- Non, je n'en discuterais plus avec toi, dit Svea en partant.

La discussion close, Azela se renfrogna et préféra passer cette nuit au calme que de devoir supporter une nouvelle fois la haine d'Adōnis.

De son côté, Adōnis regardait par la fenêtre le jardin qu'Azela entretenait quand elle habitait encore les lieux. Il était entièrement recouvert de neige. Comme elle lui manquait, à cette idée sa colère ressurgit, elle ne lui manquait pas, il la détestait. Il voulait qu'elle ressente au plus profond d'elle la peine que lui ressentait. Il voulait qu'elle souffre le martyre comme lui, qu'elle n'oublie jamais ce qu'elle lui a fait et il le lui rappelait bien.
Alors qu'il s'enfonçait dans sa soit disante haine envers Azela, il ne vit pas que Thalía le regardait. Cette dernière incitait Adōnis à détester Azela car elle le voulait pour elle seule, lui et toute sa fortune, lui et sa compagnie de bateaux de croisières, lui et ses villas au quatre coins du globe, lui et par dessus tout la joie de le voir s'éteindre pour tout hérité.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant