XLVIII

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QUATRE MOIS PLUS TARD


- Bonjour Azela
- Qu'est-ce que tu me veux, encore.
- Je...
- On s'est tout dit il y a quatre mois Adōnis. Je ne crois pas qu'il y ait quelque chose dont nous n'avions pas parlé la dernière fois.

Ne voulant pas s'attarder dans cette discussion qu'elle jugeait inutile, Azela continua ses courses mais cette fois-ci dans le rayon frais et toujours à ces trousses Adōnis.

- Écoute moi je t'en prie. Supplia-t-il
- Si ça peut faire en sorte que tu ne m'approcher plus, vas-y. Dit-elle lasse
- Je sais que tu me détestes maintenant mais pour notre bien, annule cette demande de divorce.
- Je crois qu'en faite tu ne veux pas saisir ce qui se passe. Je vais te rafraîchir la mémoire rapidement. Tu aimes ta folle d'ex et moi j'aime mon fils que je préserve. Tu n'as jamais éprouvé quoique ce soit pour moi, tu étais juste reconnaissant et tu l'exprimais mal. Avec ta reconnaissance nous sommes allés jusqu'à un mariage foiré au bout de quelques mois à peine donc je n'ai fais que prendre la bonne décision. Ce divorce aura bel et bien lieu, que tu le veuilles ou pas.
- Mais, bordel tu ne comprends donc pas que je t'aime? J'en ai rien à foutre de cette folle putain! C'est toi que je veux, mon fils à besoin de nous...
- Tout ce que tu me dis ne rime plus à rien, ce n'est pas ce que tu m'as dis la dernière fois. Écoute, il vaut mieux que l'on divorce parce que je t'avoue que moi aussi je ne me sentais plus à l'aise avec l'insécurité qui planait autour de nous. Et pour que tout soit bien claire Adōnis, si tu continues, je m'installe en Suède avec le petit.
- Tu n'oserais pas.
- Si tu continues si. Bon je crois que c'est bon pour aujourd'hui.

Comme une femme fatale, notre Azela s'en allait loin de lui en ayant une démarche féline pour lui faire comprendre qu'il avait perdu tout pouvoir sur elle et que plus jamais elle ne serait sous sa coupe.

             SIX ANS PLUS TARD

  
- Fais-moi un câlin mon petit cœur.
- Mais...
- Y a pas de mais qui tienne Khlaüd Alex Radāmanthys.
- C'est juste pour un week-end maman, je vais pas vivre avec lui jusqu'à la fin des temps!! Se plaint-il.
- Je sais mais tu vas trop me manquer mon bébé. Dit Azela en lui faisant pleins de bisous.
- J'aurais pas à te manquer les week-ends si tu te remettais avec papa tu sais. On sera une famille comme quand j'étais bébé...
- Je crois qu'il est temps de t'en aller, il t'attend.

   Prenant dans sa main le petit sac de son fils, notre héroïne le précédait jusqu'à la voiture. Elle espérait secrètement que ce dernier se rétracte et dise qu'il préférait rester avec sa maman mais hélas, Khlaüd adorait les petits moments qu'il passait avec Adōnis.

- Salut Papa, dit le petit en sautant dans les bras de son père.
- Comme tu as grandit en si peu de temps.
- C'est grâce à maman, toi même tu connais.
- Oui je sais qu'elle cuisine hyper bien. Allez va t'installer dans la voiture.

Une fois le petit isolé, Adōnis se rapprocha de Azela et lui fit la bise. Ils se regardèrent durant un moment puis il lui prit le sac qu'elle tenait.

- Tu comptes toujours refusé d'entrer en contacte avec moi ?
- Pour le bien de notre nouvelle relation...
- Inexistente...
- Peu importe ce qu'elle est, elle restera comme ça. Je l'attends pour lundi 16h30.

Telle était désormais leur relation. Il n'y avait plus vraiment d'échanges, et s'il y en avaient cela se limitaient rapidement car Azela ne voulait plus avoir le moindre contacte avec lui sauf s'il s'agissait de leur seul lien. C'est à dire Khlaüd.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant