When White Man Meets Black Woman

XXXIII

Voyant qu'il mettait un temps fou à se décider, elle se dirigea vers son téléphone et dit d'une voix blanche.

- Je te donne trois minutes pour te décider. Pendant ce temps j'annule ma sortie avec Stéphanie.

Sans un mot de plus elle pionnota assez rapidement sur son téléphone et le jeta une fois fini sur le sofa.

- Alors mon bel étalon ? T'es-Tu enfin décidé ? Parce que moi oui...
- Le préservatif, il est où ?
- Je vois que tu fais ce qu'il faut quand il le faut. Pas bête ta décision mon cœur. Suis-moi.

   Pendant ce temps là, Azela qui tournait dans son lit ne trouvant plus le sommeil venait tout juste de recevoir un message. Et pas n'importe quel message. C'était Elena qui venait de lui demander de venir car elle ressentait des douleurs affreuses dans le ventre.

Inquiète, notre douce et tendre héroïne sortit aussi rapidement que possible de chez elle en robe de nuit pour se rendre chez Elena. Prenant tout de même la peine d'envoyer un message à Adōnis comme çà il saurait où la rejoindre.

Dans le taxi, son cœur tambourinait tellement qu'elle aurait pût faire une crise cardiaque sur le champ. Jamais elle n'avait été aussi inquiète. Même pour cette femme qui avait été affreuse à maintes reprises avec elle. Mais le temps avait tout arrangé, aussi infime soit-il, il les avait fait proche.
Arrivée à l'adresse indiquée, Azela reconnut sur le trottoir d'en face le Range Rover de son homme.
Peut-être qu'il était venu suite à son message. Pensa-t-elle.
Sans plus tarder, Azela prit le chemin de la maison et ouvrit la porte. Il n'y avait personne. Seul le chien, Pirate il s'appel, était là au bas des marches.
Intriguée, elle alla dans le séjour. Cette même pièce où elle vit deux verres posés sur le bar.
Faisant tout de suite le rapprochement, elle comprit qu'on l'avait accompagné. Ne voulant pas se hâter dans des conclusions hâtives, Azela commença à les chercher partout mais en vain.

Elle avait parcourut toute les pièces mais toujours sans succès. Il ne restait que l'étage du dessus. Prise soudainement d'une peur panique, Azela s'assit au pied de l'escalier et pria pour que ce ne soit pas ce à quoi elle pense.
Elle hésitait, sa raison lui demandait de gravir les marches mais son cœur lui l'en dissuadait.

Mais lorsque la curiosité pointa son nez en elle, elle se leva et monta ces marches plus que déterminée. Cet escalier en spirale n'allait pas ébranler sa démarche. Elle était là pour porter secours à Elena, et elle se devait de monter. Du moins elle tenta de s'en persuader.

Quand soudain, arrivée à la moitié dudit escalier elle entendît des bruits sourds, étouffés à croire des gémissements de plaisir. Azela s'arrêta net. Son cœur commençait à se comprimer dans sa cage thoracique. Mais malgré cela, elle persévéra dans sa lancée et se retrouva devant la porte entrouverte de la chambre d'Elena. Les gémissements s'étaient emplifié.
Poussant tout doucement la porte, Azela ne vit personne. Elle était déconcertée mais très vite elle les entendît.

- Oui, t'es magnifique...plus fort...comme...oui!!! Hurlait Elena.

Croyant savoir d'où provenait ces bruits, Azela fit face aux chaussures et à la chemise d'Adōnis. Ce n'était plus un hasard, il était bien là.

Ouvrant la deuxième porte, notre héroïne et son cœur avec elle firent une chute libre. Elle venait de descendre de son nuage, ce beau nuage similaire à un rêve utopique.
Juste en face d'elle se trouvait un lit, un lit dans lequel se trouvait Elena et Adōnis, faisant l'amour passionnément ou brutalement, peu lui importait désormais.
Elle les observait, elle se détestait amèrement, elle s'en voulait, à elle, à ce bébé, à sa vie entière.

Ce n'est que des secondes plus tard qu'Elena réagit en se couvrant et en s'immobilisant. Ne comprenant pas son attitude, Adōnis la regarda étonné puis se tourna pour voir ce qu'elle regardait et comprit avec torpeur qu'il avait désormais tout perdu.