XLI

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- C'était explosif! Affirma toute essoufflée Azela en se blottissant contre Adōnis.
- Et ce sera toujours le cas entre nous ma chère et tendre épouse.
- Çà c'est si tu arrêtes de vouloir tout contrôler. Mais tu sais quoi? Çà aussi je commence à aimer.
- Ravie que ça puisse te plaire désormais, parce que je n'ai jamais songé à changer ça.

Pour toute réponse, Azela se leva du lit avec les draps autour d'elle. Elle cherchait comment aborder de nouveau le sujet Elena McKenna sans énervé son homme.

- Je vois bien que tu veux me dire quelque chose, ne te gêne pas Azela.
- Ça fait deux semaines que nous n'avons pas reçu de nouvelle de Elena et je voulais savoir où tu en étais avec elle.
- Bah j'ai reçu les résultats y a deux jours, ils sont dans le bureau au premier. Dit Adōnis en se levant à son tour pour enfiler son caleçon suivit d'un pantalon.
- Et qu'est-ce que ça dit ?
- Vient, on va prendre connaissance des résultats ensemble.

D'un pas assuré, il alla dans leur dressing prendre une robe de chambre qu'il lui enfila avant de lui prendre la main et de la conduire dans son bureau. Une fois sur place, Adōnis s'assit confortablement sur sa chaise, tendit du bras vers le petit tiroir à sa droite, fit en sortie l'enveloppe et la posa sur la table.

- Vient, assied toi sur mes jambes. Dit-il à l'intention de son épouse.

Il n'eut pas besoin de se reprendre que notre belle héroïne vint sur les jambes de son apollon .

- Maintenant prend l'enveloppe et ouvre la. Dit-il.
- Je...non, c'est toi qui doit l'ouvrir. C'est quand même de toi dont il s'agit et...
- Oui mais pour une fois je veux partager ça avec...
- Ouvre la toi-même Adōnis. Dit-elle en glissant l'enveloppe entre ses mains.

Déterminer à en finir avec tout ce remue-ménage, Adōnis prit possession de l'enveloppe, l'ouvrit puis en fit sortir les résultats.
  Azela, le regardant très attentivement vit son expression changée du tout au tout après l'ouverture de l'enveloppe. Il semblait dépité.

- Qu'est-ce que ça...

Avant qu'elle n'ait pût finir, il lui remit les résultats. Des résultats où l'on pouvait clairement voir le fameux positif à 97%. Donc cet enfant est bel et bien celui de son chère amour.

- Heu...félicitation...
- Ne le prend pas comme çà mon amour.
- Non, je ne le prends pas mal Adōnis, quelque part j'avais déjà accepté le fait qu'il puisse être de toi. Je suis contente pour toi. C'est juste que les conditions de sa venu ne sont pas les meilleures. Mais c'est ton enfant et on va s'en occupé tout les deux, enfin tout les trois. Si tu ne vois pas d'inconvénient.
- Tu es sûr que ça ne te dérange pas ?
- Non, bien au contraire. Tant que je peux te soutenir moi ça me va. Aujourd'hui plus rien ne nous empêche d'être heureux, j'ai démissionnée, Elena s'est pseudo repentie. Quoi demandé de plus ? Je suis heureuse avec toi. Manque plus que notre petit Khlaüd et notre bonheur sera des plus complet. Plus qu'une semaine et nous serons réunis.

Durant tout son monologue, Azela ne regardait pas son époux, elle parlait tellement qu'à un moment donné elle se rendit compte qu'elle parlait toute seule.
Ce dernier avait la tête levée vers elle et la regardait avec émerveillement. Et elle se rappela à quel point cet homme aussi dur soit-il l'aimait à en damner un saint. Ses yeux brillaient tellement qu'elle s'y voyait dedans plus belle qu'elle ne l'était déjà.

- Qu'est-ce qu'il y a mon cœur? Demande-t-elle souriante.
- Il y a juste que je suis un peu trop fière de ma femme.
- Seulement ? Et moi qui pensais que j'étais ton héroïne ! Me voici bien déçue. Dit Azela en voulant se lever.

Mais Adōnis ne lui en donna pas l'occasion et la fit rasseoir sur lui et lui donna un baiser. Un baiser qui se chargea rapidement en intensité. Nos deux protagonistes étaient littéralement accrochés aux lèvres de l'un et l'autre. Ils s'adonnaient à un échange buccale des plus longs. Puis à un moment donné, il y mit fin afin de la regarder dans les yeux.

- On dit que les yeux parlent beaucoup Adōnis.
- Ah oui ? Et qui a dit çà mon amour ?
- Les gens, fin les poètes dans leur style poétique ...
- Et toi, est-ce que tu y crois ?
- Malheureusement oui, j'y crois à cause de toi...à cause de ce que je lis dans tes beaux yeux gris. D'ailleurs je veux que notre enfant ait les mêmes.
- Il les aura. Qu'est-ce que tu vois dans mes beaux yeux ?
- De l'amour agrémenté d'adoration, la compréhension et surtout de la dévotion.
- Pas de loyauté ?
- Si, beaucoup trop d'ailleurs, dit-elle dans un éclat de rire.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant