XLIII

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   Ils se regardaient toujours avec autant de haine, on aurait dit qu'ils se lançaient avec rage des éclairs espérant en finir avec l'autre au passage. Enfin...surtout Adōnis qui on le voyait allait perdre son self-control d'une minute à l'autre.

- Dégage d'ici immédiatement Thalía, on était d'accord pour que tu ne reviennes plus jamais...
- Mon chérie, je sais que tu n'es pas ravi de me revoir mais moi je suis là pour être ta bonne marraine et faire une bonne action...
- Je ne me répéterai pas. Disparaît avant que je n'appel un agent de sécurité
- Très bien.

  Aussi surprise fut la jeune maman de voir cette mégère prendre place aussi posément sur le divan près de la fenêtre, elle ne prenait clairement pas au sérieux les avertissements de son ex-fiancé. Elle était assise comme si elle parlait avec des amis de longue date en arborant un air très aristocratique et enchanteur. En fin de compte, elle se fichait royalement d'eux et de ce qu'ils pouvaient bien dire.

- Tu sais Adōnis, j'ai toujours pensé après notre séparation qu'on pouvait formé une magnifique petite famille tous les deux si j'y avais mis un peu du mien. Maintenant ce n'est plus possible, avec ton fils et la bonne en plus...mais ne t'inquiète pas, ce sera très facile.
- Je ne veux pas de famille avec toi.
- Ça c'est ce que tu dis maintenant...je n'abandonne pas aussi facilement.
- Qu'est-ce que tu veux concrètement? Dit Adōnis visiblement entrain de perdre patience.
- Ohh...rien de trop grand ! S'exclame-t-elle toute souriante.
- Fait-la sortir chéri, intervient Azela, elle raconte n'importe quoi là!
- Ta gueule, mon cœur je te propose de t'en aller avec moi...finalement non je plaisante, dit-elle en explosant de rire.
- Tu la sors d'ici tout de suite Adōnis, je la sens pas...

  Tout d'un coup, elle se mit debout, fit sortir deux billets de son sac à main et le tendit à Adōnis.
Sur un des billets, on pouvait y voir la destination de la Grèce. Cette tarée voulait le faire craquer avec une petite escapade dans son pays natal.

- Il faut vraiment être un sacré barge pour être sortie avec toi Thalía.
- Je sais, et tu l'as été pendant six ans.
- Quand est-ce que tu vas comprendre que je ne t'aime plus, j'ai put refaire ma vie alors ne gâche pas ce qu'il m'est arrivé de meilleur depuis très longtemps.
- Rien est de ma faute okay! J'ai fais quelques erreurs comme tout le monde...tu peux me pardonner tout de même mon amour, exprima-t-elle en se rapprochant de lui.
- Ne t'approche pas.

  Puis d'un coup, Thalía se mit à pleurer. Personne ne comprenait la tournure que prenait sa venue ici. Elle pleurait vraiment comme si elle avait perdu un proche...puis, elle se mit à rire, un rire très hystérique.

- Sort la immédiatement de cette chambre elle est complètement folle, cracha Azela acerbe.

  Pour donner suite à l'injure de la jeune maman, Thalía la regarda en mimant des pleures et lui fit la moue.

- Je suis touchée que tu puisses autant me porter dans ton cœur, mais t'es qu'une sale opportuniste qui n'arrivera pas à me voler ce qui me revient de droit.
- C'est l'argent c'est çà? T'en veux combien pour te barrer définitivement?
- Je veux bien plus que l'argent.
- Quoi dans ce cas ? Intervint Adōnis prêt à exploser.
- Je veux ta famille...
- Espèce de connasse! Rugit Azela en se levant de son lit.

Notre héroïne bouillonnait, elle avait une grosse envie d'en coller une à cette garce, mais par précaution Adōnis la prit dans ses bras.

- Fais ce fichu chèque, qu'elle se barre avec ou qu'elle se le foute dans le trou duc. Mais qu'elle se casse Adōnis !
- Wohaw pourquoi tant de haine darling?
- Sors avant que je ne perde mon sang froid.

Sans plus tenir Adōnis prit dans son sac le chéquier, nota la somme y posa sa signature puis s'approcha d'elle et lui tendit le chèque de cent milles dollars avant de lui dire quelques mots, mais avant il fut interrompu.

- Vous croyez que vous allez vous débarrassez de moi aussi facilement? L'argent m'importe peu, c'est ta famille et je te jure que je l'aurai...
- Ce que tu vas faire c'est prendre ce chèque et disparaître.

  Sans lui laisser la peine de finir une seule fois son petit monologue qu'elle voulait entamé, il la mit à la porte et revint prendre son fils entre ses bras. Comme quoi les folles ne changeront jamais et surtout pas Thalía.

- Qu'est-ce qu'on va faire maintenant? Demanda Azela.
- On va prendre nos précautions et renforcer la sécurité à la maison on a un bébé maintenant, je pense à lui avant tout.





     

   Quelques mois plus tard, alors que le petit gazouillait dans les bras de ses grands-mères tour à tour, on assistait au mariage de nos protagonistes. Ils étaient encore plus amoureux qu'ils ne l'étaient auparavant. Azela dans sa robe blanche n'avait d'yeux que pour Adōnis dans son ensemble noir.
Les vœux de mariages échangés, les amoureux s'adonnèrent à un baiser langoureux sous les applaudissements de tous leurs convives. Tout le monde y était, y comprit Elena et la petite Navsiká âgée de tout juste neuf mois.

La nuit tombée, nos amoureux partageaient la plus belle nuit de leur vie dans les bras de l'autre à s'aimer comme la première fois.

- Je crois bien que tous nos soucis se sont tous prit des vacances ! Ris Azela presque endormi...cette satané folle a disparu après l'esclandre à ton bureau...
- Ne parlons pas d'elle, en plus c'est bien mieux comme ça mon amour. Nous aurons plus de temps à consacrer à notre bonheur.
- Je t'aime Adōnis...
- Et moi j'adore ta paire de fesse...
- Sale cochon.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant