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Azela était sur les fesses. Le culot de cet homme était sans égale. Bien qu'il soit dans une situation bien spéciale, elle ne pouvait l'aider, même si elle le voulait. Déjà parce qu'elle ne savait point comment entretenir un fœtus et qu'ensuite avec un bébé dans les bras ça s'aggraverai.
Elle ne n'avait quoi faire bien que dans son fort intérieur elle avait déjà prise sa décision. Ne pas aidé ce malotru. Mais elle ne pouvait le laisser ainsi. Le pauvre, la dernière ovule de sa femme allait lâchée dans peu de jours et alors s'envolerai sa chance d'avoir un enfant de cet femme.
Maintenant la voilà indécise pour la première fois dans sa vie. Il ne restait plus qu'à appeler la femme qui l'avait mis au monde. Saisissant son téléphone, elle attendait maintenant que cette dernière réponde.

- Allô !

À cette voie, Azela émit un rire cristallin.

- Allô maman.
- Oh Zela! Ça va ?
- On peut dire ça et toi?
- Je vais bien, mais je sais que tu ne m'appelle pas pour prendre de mes nouvelles cette fois.
- Oui, maman, j'ai besoin de tes conseils.
- Oui !!! Lâcha Svea, depuis que j'attendais cette requête.
- Très drôle maman. J'ai rencontré un monsieur dans une rue et il m'a proposé du travail en tant que baby-sitter...

Svea était pliée de rire à l'autre bout du fil. Elle-même connaissait sa fille.

- Il a vue en toi la fibre maternelle, se moqua-t-elle.
- Très drôle maman. Donc j'y suis allée, je n'ai vu aucun enfant, puis il m'annonce qu'il a besoin d'une mère porteuse, je me sens disons mal car j'ai refusé...
- Il est suicidaire, tu oublies de manger et il te veut mère porteuse...
- Je sais, c'est dingue, le pire c'est que je me sens égoïste quelque part car la dernière ovule de sa femme est en danger à cause d'un problème au laboratoire
- Ah le seul conseil que je te donne ma fille c'est de suivre ce que te dit ton coeur, si il veut aidé cet homme fait le, s'il ne veut pas aidé cet homme ne le suit pas. Bref, tu as compris fait le.
- Merci maman, bon j'y vais je te rappelle ce soir. Bisous.

À présent, elle savait ce qui lui restait à faire. Vue qu'elle était chamboulée par cette histoire, Azela perdue dans ses pensées ne s'était pas trop éloignée de la demeure d'Adōnis donc elle rebroussa chemin.

Devant la grille de sécurité, Azela prétexta avoir publier son inhalateur pour pouvoir entré dans l'habitacle. À l'intérieur, elle se rua vers ce même bureau et entra sans frappé trouvant Adōnis la tête entre ses mains.

- L'insémination se fera quand ?

À cette voix, Adōnis releva la tête joyeux. Elle était revenue sur sa décision et elle lui donnait cette chance que même Thalía lui avait refusé. Cette femme le rendait déjà heureux sans avoir fait ce pourquoi il l'a voulait.

- Ça vous va demain ?
- Quand vous voulez.
- J'appel immédiatement le cabinet.

Aussitôt dit aussitôt fait. Elle le regardait parler avec joie puis autorité, il tournait dans le bureau, la regardait parfois puis se détourna.

- Ce que vous faites là pour moi est très important, merci Azela.
- Oui.
- Venez vous asseoir s'il vous plait, j'aimerai vous parlez dune autre partie de cette affaire.
- Qu'est-ce qu'il y a de plus ?
- J'aimerai que vous signé ce contrat de confidentialité.
- Est-ce nécessaire ?
- Oui, il est important que ce soit confidentiel.
- Je suis désolé mais j'en ai parlé à ma mère... C'est d'ailleurs elle qui m'a persuadée de vous aidez. Par contre je n'ai pas évoqué le fait que vous me paierez.
- Très bien. Vous me donnerez son adresse, je lui ferai parvenir un exemplaire. Signez vous prie.
- Je lis d'abord votre papier.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant