XV

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Elle était sous le choc, ils avaient fait l'amour toute la nuit et ce matin, l'emmenant dans un fabuleux rêve pour retomber aussi bas que terre en l'espace de quatre secondes, apprenant qu'il aimait toujours sa femme et que tout ce qu'ils s'étaient dis et passé entre eux ne valaient rien. Azela était terriblement déçue, elle ne savait pas qu'il aurait été capable d'agir ainsi.

- Azela ! Dit-il surpris de la voir sur le pas de son bureau.

Et ils se regardèrent, Adōnis vit dans les yeux d'Azela une lueur de déception agrémentée d'une peine.

- C'est qui elle mon amour, une nouvelle femme de ménage ? Elle est trop bien habillé, ne lui as-tu pas donné l'uniforme des domestiques ? Demanda Thalía d'un air hautain.
- Je suis votre mère porteuse. Excusez-moi, dit Azela en s'éclipsant.

Elle n'en croyais pas ses yeux et ses oreilles, cette femme l'avait traité de domestique et il n'avait rien fait. Donc c'était cela qu'elle représentait pour lui, une domestique vide couille à ses heures perdues. Azela avait mal au cœur, elle qui s'était donné cœur et âme à lui était maintenant jeté comme un chiffon d'usine.
Elle monta les marches en trombe et une fois qu'elle gagna sa chambre, elle prit une valise.

De son côté, Adōnis ne savait pas comment réagir, il aimait toujours Thalía, s'était la femme de sa vie. Et de l'autre côté il aimait aussi Azela. Le choix n'était pas facile à faire, il les aimait toute les deux. Lorsqu'il a vu Azela devant la porte de son bureau, il avait compris qu'elle les avait entendu discuter. Puis elle venait de monter rapidement les escaliers, Adōnis voulut se lancer à sa poursuite mais Thalía le retient.

- Ne me dis pas que tu as couché avec elle !
- Si, c'est arrivé. Et c'est arrivé de ta faute, si tu n'étais pas partie ça ne serait jamais arrivé. Je dois allé la voir maintenant.
- Laisse là, elle n'ira pas loin avec notre enfant.

Adōnis ne l'écouta pas une seule seconde et prit les marches quatre à quatre et arriva dans la chambre qu'elle occupait.
Sur le lit, il vit un valise ouverte puis il la vit elle sortant du dressing et jetant ses vêtements à l'intérieur sans le regarder.
Elle n'allait quand-même pas s'en aller !

- Où est-ce que tu vas Azela ? Se risqua-t-il à demander.

Elle semblait comme muette, les larmes seules parlaient pour elle. C'est évident qu'elle partait d'ici, après avoir comprit qu'il se remettait avec son ex-femme.

- Azela ! Réponds moi immédiatement. Hurla-t-il.

Mais encore, elle se contenta de ranger ses affaires et une fois fini elle prit sa valise et sortit de la chambre quand il la retint brusquement et s'était suivit de cet acte une gifle.

- Lâche moi maintenant, ça ne te suffit pas de t'être payer ma tête ! Il faut maintenant que je reste ici à vous voir vous réconcilier ? C'est ça ?
- Qu'est-ce que tu racontes !
- Tu me dégoûte, tu es comme les autres, un menteur et rien d'autre ! Tu m'as utilisé parce que ta femme n'était pas là, et maintenant tu me jetes comme la dernière des merdes.
- Je ne t'ai rien promis Azela...

C'était la phrase de trop, elle le repoussa violemment et descendit en courant les marches quand sa valise qui la suivait entrait en collision avec ses jambes. Elle perdu l'équilibre, trébucha et déboula sur la vingtaine de marche.
Adōnis assistait à cette vision impuissant et se mit à courir derrière elle, pour la trouver inanimé au bas des escaliers. Rapidement il essaya de la réveiller mais c'était en vain, puis il appela l'ambulance mais celle-ci mettrait trop de temps, alors sous le regard courroucé de Thalía il la porta et prirent sa voiture pour le chemin de l'hôpital le plus proche.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant