XXVIII

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Des mois s'étaient écoulés sur la belle Norvège et nos protagonistes filaient le parfait amour.
Aujourd'hui, Azela se sentait vraiment d'attaque. Elle ressentait de plus en plus l'envie de s'empiffrer, gâteaux biscuits et jus de fruits faisaient partie intégrante de ses journées, que ce soit au boulot comme à la maison. Sans oublié aussi ses fortes envies d'uriner et de vomir à tout bout de champ. Ça par contre elle voulait bien que ça cesse.

Vous l'aurez bien comprit, notre Azela est enceinte. Et cette dernière ne l'avait pas encore annoncé à Adōnis. Alors elle cherchait comment y remédier. Beaucoup de scénarios lui passèrent en tête puis d'un coup elle se mit à culpabiliser car ils n'avaient jamais parler d'enfants dans leurs projets d'avenir. Elle se sentait coupable, coupable de lui faire un enfant alors qu'ils n'en avaient pas approprement parlé. Elle croyait l'emprisonner dans leur couple.

Adōnis de son côté, était heureux, il venait enfin de trouver la meilleure des bagues de fiançailles, en fin, celle qui lui correspondait vraiment. Elle était parfaite, juste à l'effigie de celle qui faisait battre son coeur. Il avait décidé qu'en fin de semaine, alors qu'il l'emmènerait au café de la place, le lieu de leur rencontre, il ferait sa demande. Là où tout avait commencé.

Alors qu'il s'apprêtait à baisser les stores et s'en aller, sa porte s'ouvrit précipitamment sur Luc, son assistant accompagné de Elena McKenna.

- Monsieur Rádamanthys, j'étais justement entrain de dire à mademoiselle McKenna que vous étiez sur le point de vous en allez, mais elle ne m'a pas...
- Ce n'est rien Luc, tu peux nous laissé.

À peine l'assistant sorti, Elena se rua vers notre Adōnis et l'embrassa comme s'il lui appartenait ce qui ne dura pas longtemps puisque ce dernier la repoussa violemment.

- Qu'es-ce qui ne va pas ? Ne t'ais-je pas manquer depuis ?
- Pourquoi est-ce que tu me manquerai McKenna ?
- Parce que je suis ta maîtresse.
- Non, tu n'es pas ma maîtresse. Ne confond pas les choses. Je t'ai donné ce que tu voulais pour que tu fiches la paix à ma femme.
- Ce n'est pas ta femme. Tu vies juste avec. C'est moi ta fe...
- Tu perds les pédales ma pauvre. Tu n'es rien pour moi, n'as-tu pas de fierté? Va t'acheter un yacht pour te consoler, t'auras plus de chance avec.
- Je t'interdis de me quitter ! Si tu le fais je te jure que...que je la tue.
- Garde tes menaces pour toi, tu ne sais pas de quoi je suis capable. Et je te déconseille de me tenter.
- Adōnis, mon amour, rappel toi tout ce que nous avions vécu dans ma suite, de cette alchimie puissante. De ce partage...
- Ce n'était pas de l'alchimie mais du chantage. Tu sais quoi, fais ce que tu veux, vire-la si ça te plaît mais plus jamais je ne coucherais ave toi.
- Très bien Adōnis, je lui dirai dans ce cas ce que nous faisions tous les deux.
- Tu n'as pas...
- Soit on continu mon chéri...soit je pourri votre relation en lui révélant tout, dans son intégralité. À toi de voir mon bel étalon grecque.
-...
- Peu importe ta réponse mon chéri, je t'attends à l'endroit habituel.

Sur ces mots, Elena s'en alla en affichant un sourire de vainqueur.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant