XI

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Aujourd'hui, Azela se préparait avec hardiesse, elle devait sortir ce soir avec Adōnis.
Elle ne l'avait pas revue depuis leur petite mésaventure dans le potager. Ça faisait exactement deux semaines à priori qu'il l'évitait et ayant comprit qu'Azela avait vu claire dans son jeux, il l'avait invité à dîner dans un endroit qu'il adorait histoire de décompresser et de prendre du bon temps.

Alors qu'elle enfilait ses sandales à talons, Adōnis entra dans sa chambre en lui proposant de l'aide puisqu'elle mettait trop de temps. Bien évidement, il s'en ai suivit une querelle bien idiote puis qu'Adōnis ne voulait rien lâché. Les sandales enfilées, il l'aida à se mettre sur ses jambes quand cette dernière tomba dans les pommes.

Adōnis ne comprenant rien à la situation et ce qui a bien pût faire en sorte qu'elle s'évanouisse commença à s'inquiéter follement. Et si il leurs arrivaient quelque chose. Ne cessa-t-il de penser.

- Azela...
- Hmm, dit-elle en se réveillant.
- Ça va ?
- Oui, j'ai juste eu mal au crâne puis je me suis sentie partir...que ce passe-t-il Adōnis ?
- Rien, la dernière fois que tu as mangé c'était à quelle heure ?
- À seize heure...pourquoi ?
- Le bébé a faim, vient maintenant.

Dans la voiture, l'ambiance est vraiment morne, on aurait dit que quelqu'un était mort et qu'il fallait observé trente minutes de silence au lieu d'une. Ne supportant pas la lourdeur de l'air, Azela brisa le silence.

- Je suis désolé d'avoir...
- Ne t'excuse pas, tu n'y est pour rien, ça arrive.
- Alors pourquoi tu es silencieux depuis notre départ.
- J'ai eu peur...pour toi...et le bébé, c'est pour ça.
- Je ferai attention la prochaine fois Adōnis.

Le restaurant dans lequel se trouvait Azela était magnifique, la lumière et la décoration des lieux était à tomber. Ce restaurant était trop beau pour qu'elle y soit vraiment avec Adōnis. L'ambiance était d'un romantisme à couper le souffle, les bougies, les lustres en cristaux, la lumière tamisée puis l'énorme vue sur la plage. Tout ça commençait à prendre une tournée de rendez-vous galant enfin un tête à tête romantique. Tout ce qu'elle attendait en fait.

- Ça te plaît ?
- Oui, beaucoup. Tu les emmènes toutes ici ?
- Oui, mais à notre cinquième rendez-vous en tête à tête.
- Woaw...donc c'est un rendez-vous Adōnis ?
- Ça l'est.
- Bah merci, en plus c'est beau ici, je me considère comme chanceuse dans ce cas.
- Vous êtes heureuse d'être avec moi ?
- Oui, mais nous ne sommes que des amis Adōnis.
- Et je suppose que des amis sont sensés ressentir une tension sexuelle entre eux ? Si c'est comme ça que tu vois tes relations amicales...
- Vois les comme tu le veux Adōnis.
- Un ami qui ne pense qu'à embrasser son ami ne ressent pas de l'amitié pour cet ami mais de l'attraction ou de l'amour, et c'est ce qui nait entre nous.
- Vu que tu n'as pas faim, je prends ton filet de poisson.
- Fais-toi plaisir Azela.
- Je vais pas me gêner, dis, où est passé la mère de cet enfant ?
- Elle m'a abandonné. Elle vit avec un autre.
- Et toi tu as gardé ses ovules !
- Oui, je l'aime beaucoup et je rêve d'avoir des enfants de cette femme et ça arrivera grâce à toi. Merci beaucoup Azela.

Adōnis ne se rendit pas compte de l'impact qu'avait ses paroles sur Azela. Elle était perdue à nouveau, bien avant il lui dit qu'il la voyait plus qu'une amie et maintenant il lui dit qu'il aime toujours cette femme et qu'il veut des enfants d'elle.

Le semblant d'espoir qui se formait peu à peu en elle se réduit en un grain de sable. Elle se sentait désormais comme ce qu'elle était, une mère porteuse et rien d'autre. Elle se sentait bête de s'être imaginer avec lui, formant une belle famille.

Arrivé à la maison, Azela n'attendit pas Adōnis pour entrer. Elle voulait juste se mettre dans un coin tranquille ou dormir et surtout ne pas verser de larme pour cet homme ignoble. Il ne le méritait pas.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant