XXVII

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Le soleil venait de se lever sur la capitale norvégienne, seul le bruit des oiseaux s'entendait à l'horizon, le soleil lui, jouait derrière les nuages pendant que Azela n'avait pas dormit de la nuit. La proposition que lui a faite Elena restait dans sa tête. Et dire qu'il y a un bout de temps elle lui demandait de choisir entre Adōnis et job ? Bien-sûr qu'elle n'allait pas faire sa belle ! Puisqu'elle pourra gardé les deux et avec supplément en plus.
Mais bon Dieu qu'elle n'y croyait pas. Elle n'y croyait tout bonnement pas. Certes Elena McKenna est très ambitieuse mais il y avait quand même quelque chose d'autre.

Tellement perdu dans ses pensées, Azela ne vit pas apparaître Adōnis. Ce même Adōnis qui pendant une semaine entière l'évitait comme la peste. Il se tenait juste à l'encadrement de la porte et la regardait.

En son fort intérieur, Adōnis était rongé par la culpabilité. Il s'en voulait d'avoir réagit de la sorte, de l'avoir abandonné et délaissé durant la semaine dernière. Maintenant il voulait se faire pardonné comme il l'a tenté vendredi dernier mais à ce moment là elle pleurait et avait fini par s'endormir de chagrin, par sa faute.
Alors pour cette journée il avait décidé de s'excuser.

- Bonjour mon cœur, ça va ?

Pour toutes réponses, Azela ne prit pas la peine de le regarder.

- Tu veux bien m'écouter ?
- J'ai des choses importante à faire.
- Seulement cinq petites minutes
- Non Adōnis, je n'ai pas ce temps, je doit aller me préparer et foncé au boulot, j'ai été promu et je compte bien ne pas arrivé en retard.

Sans un regard pour lui elle se dirigea dans la douche où bien évidemment il l'a suivit.

- Qu'est-ce que tu veux Adōnis ?
- Je veux discuté avec toi, pour quoi te comportes-tu de la sorte ?
- J'ai bien le droit après tout.
- Non, surtout si tu ne m'expliques pas pourquoi.
- Et bien c'est simple, tu comprendras peut-être quand je reprendrai mon appartement.
- Tu n'as pas intérêt.
- Si, dès l'instant où tu décides de prendre tes affaires pour dormir dans une autre chambre et de m'ignorer pendant une semaine et quatre jours j'ai le droit.
- J'étais énervé contre toi et le fait que tu ais hésité.
- Très bien, je t'ai écouté, mais toi, l'as tu fais ? Non, tu n'as fais que me couper.
- Azel...
- Je veux me doucher.
- Je ne m'en irait pas.
- Très bien.

Sans un mot, elle se déshabilla sensuellement devant lui en prenant tout son temps puis entra dans la cabine de douche.

Qu'est-ce qu'elle était belle énervée et nue devant lui, pensa Adōnis. Alors sans réfléchir il fit de même et se déshabilla à son tour pour la retrouver.

- Je te jure Adōnis que si tu me touches, je te castre...
- Alors j'ai l'immense regret de t'avouer que tu n'auras pas d'enfants de moi Azela.
- Non, c'est toi qui n'aura pas d'enfants, moi j'en aurai, avec un autre hom...
- De toutes façons castré ou pas, tu m'appartiens et je ne compte pas changé çà, dit-il en l'attirant vers lui.

Azela le regarda avec une lueur de désir impérieux, jamais elle n'avait ressentit cette puissante envie ou dirais-je besoin de lui sauter dessus. Et le regard tout aussi brûlant qu'incandescent que lui portait Adōnis n'arrangeait en rien les choses dans cette cabine de douche qui les tenaient étroitement proche.

Cédant sans plus attendre à la fougue qui les consumait, notre couple redécouvrit le plaisir charnel dans toute sa volupté sous les jets d'eau chaude.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant