XXIX

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Alors qu'il venait de finir sa petite affaire avec Elena dans le centre ville, Adōnis rentra chez lui et trouva Azela assise dans le divan avec un plateau de fruits entrain de les déguster.

- Que fais-tu debout à deux heures mon amour ?

À la sortie du ''mon amour'' Adōnis se sentit comme le pire des hommes.

- Je mange, tu peux me dire où tu étais toi ?
- Au bureau, je me suis endormis sur un dossier.
- D'accord, est-ce que tu sais que c'est la troisième fois que tu me sors cette excuse ? Je vais finir par croire que tu me caches quelque chose.
- Ce n'est pas une excuse vu que c'est la vérité.
- D'accord, dis, je suis un peu fatiguée là, tu peux sortir le linge de la machine ?
- Azela...
- S'il te plait Adōnis.
- Très bien, attend une minute.

Une fois dans la buanderie, il ouvrit le tambour et découvrit avec stupéfaction des vêtements pour nouveau né, il était complètement à l'ouest. Adōnis ne comprenait vraiment pas sa femme et décida d'avoir une explication avec elle.

- C'est quoi ces vêtements Azela ?
- T'es sérieux là ? Et pourtant tu as bien vu.
- Bah...attend...tu...vraiment ?
- Oui mon amour...
- T'es enceinte ?
- Oui Adōnis, on va être parent ! On aura un bébé mon cœur, tu t'en rends compte ? Le fruit de notre amour Adōnis !
- On aura un mini nous? Combien de mois ? Tu l'as sut quand ?
- Je l'ai su il y a une semaine, j'suis à quatre mois, ça ne te plait pas ?
- Je suis putain d'heureux là, dit-il en se dirigea vers elle pour l'enlasser. Mon amour, j'y crois pas ! Comme tu me rends heureux Azela.

Alors qu'ils se prenaient dans les bras, Azela perçu des notes de parfums féminin sur son homme, alors elle se retira brusquement de lui et lui asséna un gifle en se levant furieusement. Ahh les hormones.

- Que se passe-t-il Azela ?
- T'es qu'un idiot, tu dormais au bureau pas vrai ? Alors pourquoi tu sens le J'adore ?
- J'adore ? Demanda-t-il avec incompréhension.
- C'est un parfum pour femme, ne fais pas comme si tu ne voyais pas de quoi je parle. Tu me dégoûtes, t'as passé la nuit avec une autre espèce de salop, t'es un pauvre type Adōnis !
- Non, que...
- Ce soir c'est le canapé ou la chambre d'ami, je ne veux plus te voir, dit-elle en pleure.
- Je n'ai rien fait.
- Tu me prends pour une conne ?ça ne te suffit pas de me tromper ?
- Je n'ais rien fais de tel, c'est, c'est le parfums que porte ma mère Azela, je l'ai vu aujourd'hui, calme toi mon amour.
- Oh...désolé, c'est, j'ai... J'ai cru que tu me trompais avec je ne sais quelle femme...désolé, admit-elle en pleure.
- Ce n'est rien, d'ailleurs elle veut te rencontrer dans la semaine.
- J'en serai ravie...pardonne-moi Adōnis.
- Vient on va se coucher mon amour.

Des heures plus tard, Adōnis ne trouvait pas le sommeil, comme une projection, il revoyait toute la scène d'il y a trois heures se produire devant lui. Qu'aurait il fait si elle découvrait vraiment la vérité ? Heureusement il avait réellement eu la visite de sa mère dans la matinée. Par contre avec l'arrivé d'un bébé, l'histoire se compliquait, s'il arrivait par malheur qu'Azela découvre toute cette histoire, tout sera fini et il ne lui restera que ses deux yeux pour pleureur leur perte car la connaissant, elle mettra un terme à leur relation sans y réfléchir, car elle avait été claire avec lui sur ce sujet. Pas de tromperie, mentir d'accord mais trompé passait au-delà de tous ce qu'elle pouvait subir.
Et il le savait, il avait été témoin des efforts qu'elle avait fourni pour lui accorder de nouveau sa confiance après le mal qu'il lui avait causé.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant