XL

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   Alors qu'il se rapprochait dangereusement d'elle, notre héroïne ne bougeait pas d'un poil et le fixait droit dans le blanc des yeux, elle semblait le défier ouvertement sans l'once d'une quelconque peur dans son regard figé.

- Je peux savoir pourquoi est-ce que tu crois à toutes les salades que cette folle t'a raconté ?
- Excuse-moi de me fier uniquement aux preuves tangibles qui sont sous mes yeux ! Au cas où tu l'aurais oublié, laisse moi te dire que tu couchais avec cette même folle durant je ne sais combien de mois, donc il serait possible qu'elle soit tombé enceinte, ensuite il y a les résultats de...
- Putain! Cria-t-il en renversant une chaise.

Ce simple crie n'impressionna pas notre Azela qui pour plus encore le mettre hors de lui s'avançait.

- Comment aurait-elle put faire un test ADN alors qu'elle n'a pas eu au préalable fait de prélèvement avec moi ! Continue le belle apollon.
- Tu m'excuseras Adōnis mais à l'heure actuelle, que tu ai fait ces putains de test ou pas le résultat est le même en ce qui me concerne. Maintenant libre à toi de remettre en question la véracité de ses propos ou de trouver une solution à ta manière mais moi, vous me faites royalement chier avec toutes ces histoires parce que je commence réellement à saturer.
- Tu crois que moi ça me plaît de tout le temps devoir me justifier ou tout vouloir rattraper ?!
- Tu peux toujours baisser les bras. Je ne vais pas plus m'étaler là-dessus. C'est ton gosse, tu t'en occupes, c'est pas le tien, tu fais comme tu veux. Je l'ai juste aidé pour qu'elle puisse te faire part des résultats du test c'est tout. Le reste je m'en cogne, je veux juste me sentir en paix et écartée de tout çà. C'est pas trop te demander j'espère ?
- Tu veux me pousser à bout c'est çà ?
- Non, je n'ai plus la force et l'énergie pour çà. Sans oublier que je n'ai pas que çà à faire vois-tu. J'en ai marre de me disputer avec toi, marre de vouloir t'étrangler à chaque fois que tu me contrarie, marre de suivre tout ce que tu dis à la lettre, et surtout j'en marre que tout çà ne se finisse pas! C'est quand que ça s'arrête ? Quand je vais succomber c'est ça ?
- Ne dis m'importe quoi ...
- Ohh c'est maintenant du n'importe quoi ! Je parle pour parler ! Tu sais quoi? Autant crevé l'abcès maintenant, mais avant, je vais me doucher. Ça m'évitera qui sait de t'envoyer des gifles dans ta gueule de connard.

  Pas le temps de réagir pour Azela qu'il s'empressa de se mettre devant elle pour la retenir.

- C'est maintenant qu'on va parler.

D'un geste brusque il lui prit par le bras et la traîna jusqu'à la pièce de séjour. Sans plus attendre, il la fît s'asseoir sur le sofa et prit lui même place juste en face, histoire d'être plus proche d'elle.

- Qu'est-ce que tu me reproches ?
- Je ne te reproche rien. Tout ce que je veux c'est que tu agisses un temps soit peu comme un homme normal et pas comme le demeuré que tu es. Je sais que je te demande beaucoup mais fait un effort parce que nous sommes entrain de foncer droit dans un mur...
- Je n'en ai pas réellement l'impression. Toi et moi on s'aime, juste que l'on a tendance à s'imposer à l'autre.

Suite à sa phrase, la belle norvégienne le regarda méchamment.

- Enfin, surtout moi je voulais dire. Mais tu sais ça ne changera rien à tout l'amour que j'ai pour toi. On s'aime Azela, et on va se marier.
- On ne va pas se marier Adōnis, pas tant que tu seras toujours fourré dans ce merdier. Du moins tant que tu seras instable. Je ne veux pas vivre avec tout çà sur le dos. Je veux une vie normale avec l'homme que j'aime et si tu n'es pas en mesure de me donner cette stabilité je suis désolé mais je vais devoir me débrouiller sans toi dans ma vie.

Sans plus attendre, il tira sa femme dans ces bras en lui caressant les cheveux, elle venait une fois de plus d'énoncer le fait qu'il y ait une potentielle rupture définitive entre eux. Ce qu'il voulait éviter à tous prix.

- Je te promet que tout ira bien, je te jure que je réglerai tous ces problèmes avant la fin de cette semaine...
- Je ne veux pas de parole en l'air Adōnis. Je suis fatiguée de tout çà, ce n'est pas sein.
- Ne t'inquiète pas, je te le jure. Vient on va prendre notre bain ensuite je te borde.
- Non, tu dors avec moi...je...j'ai besoin de toi.

À ces mots, Adōnis sût qu'il n'avait jamais au grand jamais perdu sa femme.

When White Man Meets Black WomanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant