Chapitre 34

4 2 0
                                    

Lola.

-Oui, nous savons déjà comment nous allons appeler la petite princesse, réponds Cameron.

-Oh je vois. Mais nous ne le saurons pas aujourd'hui, c'est ça ?

-En effet, nous vous le dirons quand elle sera née.

-J'ai hâte alors, rit Paul. Et le mariage approche aussi. Vous n'êtes pas trop stressés ?

-Non, c'est ce que nous voulons tous les deux : finir notre vie ensemble.

-Oh Lola, je vois que tu as de la chance. Cameron a l'air très décidé.

-C'est ce que je veux aussi, je défends Cameron sans savoir pourquoi il est comme ça avec Paul.

-Parfois c'est un peu plus compliqué, commente Paul avec un regard un peu triste, mais je suis très content pour vous, ajoute-t-il avec un sourire. Bon tout va bien, votre petite fille est en bonne santé aucun problème à signaler. Tout roule, comme on dit.

Nous ressortons de son bureau, Jane n'est plus là et Judith ne semble pas du tout s'être disputée avec la femme de son patron quelques minutes auparavant.

Quand nous retrouvons la voiture Cameron me souffle :

-Je n'aime pas du tout ce type.

-Qui ça ? Paul ?

-Oui.

-Pourquoi ?

-Je ne sais pas. Je le trouve insupportable, je me demande comment Jane fait pour vivre avec.

-T'exagère, il n'a pas été désagréable. Mais Helena ne l'apprécie pas non plus.

-Pourquoi ?

-Elle le trouve arrogant. Je ne trouve pas que ce soit particulièrement justifié, même si je suis d'accord avec vous. J'ai vraiment du mal avec lui mais c'est un très bon médecin.

-Et tu as vu sa secrétaire ? Jane se disputait avec non ?

-Oui.

Pendant quelques minutes seul le bruit de la radio animait la voiture, puis je demande à Cameron :

-Je vais voir Nicole aujourd'hui. Tu crois que je peux vraiment lui demander ça ?

-Bien sûr. De toute façon si elle ne veut pas elle n'aura qu'à refuser, elle sait que nous comprendrons.

-Tu crois ?

-Bien sûr.

-Tu as demandé à Max ?

-Non, pas encore mais je le vois demain après le travail. Je lui demanderai à ce moment-là.

Max est le plus vieil ami de Cameron. Il n'était pas au lycée avec nous, il allait dans le privé mais il habitait près de chez nous. Cam et lui s'étaient perdus de vue quand mon chéri était en Angleterre. Mais un jour, nous sortions d'un magasin du centre-ville et nous sommes tombés sur lui. Depuis ce jour-là leur amitié est redevenue ce qu'elle était avant.

-Très bien.

-A quelle heure tu dois être chez ma cousine ?

-Dans une heure, dis-je après avoir jeté un regard à ma montre.

-Je te déposerai.

-Non, je prends ma voiture. Comme ça je pourrai rentrer quand je veux.

Cameron fait semblant de faire la tête jusqu'à ce qu'on arrive à la maison une dizaine de minutes plus tard. Je n'y prête pas attention. Je monte dans la chambre préparer mes affaires et me recoiffer un petit peu, parce qu'avoir les cheveux aplatis contre la table d'examens n'est pas la meilleure chose qui soit pour avoir de beaux cheveux apparemment.

If We Were Something, Despite everything Où les histoires vivent. Découvrez maintenant