On se dit amoureux.
Alcoolique d'amour, on abime nos chairs à coup de griffes acérées.
Nos sens réclament des baisers chastes, brûlants.
On demeure insatisfait de ces caresses enivrantes et on se déchire lentement, fumant comme une braise qui s'éteint.
Il suffit qu'un autre corps enchaîné vienne embraser l'air, que sa fumée grise étouffe nos poumons incendiés.
Et on se dit heureux.L'alouette s'agenouille dans les feuilles mauves, elle s'étire, s'écrie, se débat, écrasant ces parcelles d'automne.
L' alouette en haut de sa branche tombe en éclat de verre dans un bruit sourd.
Le plus épais silence de la terre.

VOUS LISEZ
Jaune Pissenlit
Poesía"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...