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Nos heureuses journées.

Nauséeuses journées qui se ressemblent toutes
Apprendre à s'extirper du voile de ces doutes
J'ai au creux de la main
Une poignée de délices, des jours sans lendemain
Qui ont le goût du supplice

Ils m'ont dit que c'était mieux
D'être enfermés en enfer
Mieux valait ressentir les maux
Des animaux qui savent se taire.

J'ai regardé par la fenêtre
Vu déambuler quelques êtres
Handicapant les rues dans un déambulateur
Voyez leurs jambes cotonneuses qui pleurent

Ressentez-vous la détresse
De la p'tite fille aux grandes tresses
Elle voulait tenir la main de maman
Grosse dame avance à pas de géant

Le soleil nargue, entendez les oiseaux-chantant
Ils nous rient à la gueule
Grosse dame brosse son chien en maugréant
Elle voudrait qu'il pleuve...

Jaune PissenlitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant