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Artémis à travers mon miroir, je chasse derrière l'être sombre et me couvre sous l'obscurité,
Me pique le cœur moi-même de mon arc ensorcelé.
J'ai un chagrin divin qui me fait t'aimer.

Un soir, j'ai versé tous mes plus obscurs désirs, sur ton corps immaculé.
J'ai brûlé tous mes soupirs.

Il ne reste rien, te voilà qui t'effaces, j'ai beau attraper tes cuisses.
Tu me laisses sous la crasse de ces lendemains stériles.

Je n'ai rien d'une déesse, maintenant que je n'ai plus.
Ni l'arc ni les flèches, objets de mon courroux.

J'ai renoncé à la haine.
Cette vicieuse fille.
Vampire qui me suçait les veines, jusqu'à ne plus en avoir envie.

J'attrape mes cheveux, ceux-là qui te font m'aimer.
Je raccourcis nos souvenirs qui ne sont plus.
Je charcute nos souvenirs.
Cupidon semble sourire :

calvitie indignée nargue l'oeil.

Jaune PissenlitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant