L'insecte ailé s'abat sur moi.
Les parchemins de l'oubli se dessinent
dans la grande bibliothèque.
Ma mémoire chemine entre les collines,
Un savoir poussiéreux se tient sous mon bec.
Dans l'étagère des premiers secours, l'égarement a trouvé la réminiscence;
l'essence de tous mes maux qui courent :
fatigués et flagellés sous l'inespérance.
Des sparadraps éparpillent les tiroirs des traumatismes,
les autocollants de la mascarade pensent plaire, pansent mes plaies.Comme un gousset à l'oeil rond, je calcule le temps passé.
Aiguillée par l'égoïsme et les jurons.J'attire à moi ces adhésifs,
Être un malade imaginaire c'est abusif.J'essuie la peur dans les couloirs, un loir apeuré se tient. Agressif.
Il me ressemble.
Il a les même yeux comme des néons qui s'assemblent.
Dans l'opacité de ces frayeurs,
la lumière est éteinte.Il est presque l'heure de l'éveil, de faire cesser ces plaintes.
J'attire à moi la créature, je câline ces fractures,
mes ratures.
J'allume la lumière des réverbères.
Je dévêtis l'habit de lumières.Le chant des oiseaux berce mon corps.
Je bouge mes doigts éthériques,
aujourd'hui je me sent légère.Tandis que mon corps élastique
remu comme un papillon dans l'atmosphère.

VOUS LISEZ
Jaune Pissenlit
Puisi"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...