Il y a leurs yeux de chiens abattus qui m'attendrisse, je vois mon cœur qui s'amaigrit.
Je le sens s'étouffer contre ma cage thoracique et cogner fort contre les barreaux froids du donjon.
Maudissez-moi, détestez-moi de vos langues de vipère, gober les mouches qui parcourent mes viscères.
Ces bestioles qui tapissent mon œsophage, bruissent contre mes tympans muets et sages.
Je me cajole de vos caresses contre mes tempes et d'allégresse je somnole contre vos corps chauds, j'aspire à voir vos sourires brûlants se glacer de frayeur et mourir contre vos cœurs.
Douce souffrance est la mienne, blasphème qui brise vos foies incertains.
J'aimerai, j'affectionnerai enterrer tous vos rêves, étaler vos oreillers de cauchemars, je serais le diablotin de vos nuits, beau succube qui vous maudis.

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Jaune Pissenlit
Poésie"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...