Elle se nommait Blanche qu'on disait.
Jaune était son regard illuminé d'une mystérieuse flamme inconnue.
Blanche était haute, noir était son habit sorcier qui trénassait toujours.
Sa tête semblait perché sur un long cylindre d'où s'échappait un chant divin de volupté : le chant des anges.
On raconte que Blanche envoûtait même les ténèbres, qu'elle aurait sûrement plût au diable car elle savait épouser le regard de chaques mourants, elle y lisait les peurs, les tourments et les espoirs qui pouvaient habiter ces corps malades.
Elle avait aussi de longues mèches rousses en cascade qui jonchaient le sol.
Souvent, sa chevelure traçait un flamboyant chemin qui cramait sur les pavés de mon cœur et, à mes yeux éclatants et niais.
Je l'ai rencontré, un sombre jour alors que la bougie que j'étais allait s'éteindre.
Elle demeure l'intrépide guide des voyageurs perdus car elle fut mon allumette.Et moi, son amulette.
VOUS LISEZ
Jaune Pissenlit
Poetry"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...