Votre recueil vous l'écrivez depuis longtemps ?
Tantôt quand je me sens comme un cendrier vide.
Vous aimez cela, vous coucher tard avec des marées sombres qui s'marrent sous vos yeux ?
Elles aiment ça, l'obscurité feutrine, d'un feutre ambré elles agissent en coloriage sur mon visage.
Et puis ça vous dérange pas ces cicatrices sur vos genoux, vous nouez vos doigts dessus pour les aplatir, vous tirez des tissus invisibles ?
T'es qui toi, discrètement t'en pose des questions indiscrètes...
Je les trouve gentils moi vos plaies translucides, elles m'plaisent.
Tu sais ces fissures c'est parceque je voyage beaucoup, rescapées du pays des larmes, mais j'ai pas pleuré non.
Tu n'a pas pleuré ?
Non, j'ai payé quelques coûts, à coup d'armes, des lames alarmantes toutes tranchantes toutes méchantes...
puis elle ouvre le robinet de ces yeux :
C'est une fontaine nostalgique, les souvenirs... ça dégouline comme des gouttes de pluie...
Et tu me vouvoies maintenant?Oui maintenant.
Je te tend mes mains car,
à présent je vous vois distinctement et c'est formidable,
serre les diantre ! Et faisons rougir le diable fort.J'ai un ami, c'est un ami d'longue date, j'bouffe des dates même avec lui la nuit et il nuit à mon âme quant il déguerpit.
Pire encore c'est une guêpe qui t'pique fort dans ton ego ~on est égaux.
Mais lui dit pas à l'homme de la nuit que j'ai atrocement besoin de lui.
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Jaune Pissenlit
Poetry"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...