Dans ce paradis artificiel, on mise sur beaucoup.
Beaucoup est une personne qui veut me voir chausser des escarpins hauts et piquer un fard au soleil.
Beaucoup veut me voir dans l'accoutrement d'une meneuse qui se déshabille.
Faut-il suivre des conseils qui déconseillent de se sentir bien soi-même avant tout ?
Peut-être faut-il vivre pour apprendre de ce squelette étriqué avant de prendre l'os de l'autre.
Peut-être faut-il en découdre avec ses plis de peau et se laisser envelopper par le doute.
Peut-être que ces deux douces folies qui se chamaillent sur ma bouche finiront par aspirer à me laisser siester.
Si on nous rendait nos roupillons et qu'on arrêtait de les noyer dans un café-brouillon.
Si on allait chacun d'un bout à l'autre du couloir, frapper à la porte et s'inviter chez soi, pour de vrai vraiment.
On appellera ça la mise à nu, c'est comme une mise à mort mais à rebrousse-poil.
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Jaune Pissenlit
Poesía"Voici le temps des Assassins" Des mets gigantesques assiègent ma maison de liège. Ce sont des axiomes de lanternes qui luisent et hantent les axes de mes tendres, mais ternes sentiments jaunies par quelques pissenlits. À vous je vous avoue ces quel...